Comme pour dire à ses camarades du parti présidentiel de ne pas se laisser distraire, mais de mettre le cap sur les élections qui pointent à l’horizon, conformément au calendrier électoral publié par la CENI le 5 novembre 2017. Ici, Stephen Bwansa, Numéro Un du PPRD dans sa version Chine, scrute la surchauffe observée en RDC son pays d’origine, au sujet surtout du 31 décembre 2017, date qui rappelle la signature de l’accord de la Saint Sylvestre.
Pour les futures élections, il estime que le PPRD devrait dans le choix primaire, non seulement gagner les élections présidentielles, législatives et provinciales, mais aiguiser les armes pour obtenir la Majorité absolue sur tout le plan.
Il craint qu’une gouvernance sans majorité plonge la nation dans des luttes politiques sans fin ainsi que des conflits quant à la démocratie et la gouvernance des institutions. Ce qui peut, d’une manière virulente, contribuer à la chute des activités économiques, financières et d’investissement au niveau national. L’autre danger figure au niveau du Gouvernement central, qui sous la direction du Premier Ministre, selon les prescrits de l’article 6 de l’actuel Constitution ainsi que les Gouvernements provinciaux seront incapable de gouverner. « Une ambiance électrique politique qui va agoniser la République », appréhende-t-il.
De par l’expérience politique qu’a connue la nation, il pousse le PPRD à renforcer des stratégies de bonne démocratie, afin d’arracher une Majorité présidentielle importante.
Marche du RASSOP
Prévue le jeudi 30 novembre 2017, Stephen Bwansa Bwansa fait fi de cette marche toujours maintenue, malgré l’interdiction du Gouverneur de la ville. Il croit dur comme fer que le Congrès que prépare l’UDPS, l’une des parties prenantes dans ce groupement politique, devrait permettre de se mobiliser pour les élections. Il reconnaît tout de même cette manie de vouloir occuper les rues des villes et villages au nom de la liberté d’expression, reconnu par la Constitution. Mais la même Constitution rappelle-t-il, interdit vigoureusement l’accès au pouvoir par la force.
A cet effet, son souhait est de voir le RASSOP présenter d’abord son projet de société au peuple congolais. « La diaspora, surtout celle d’Asie souhaite fermement savoir avec exactitude en quoi va consister les cinq projets prioritaires du développement national et sécuritaire », s’exprime-t-il. A cela s’ajoute, le temps approximatif qu’il faudra en vue de concrétiser ce programme, sans oublier la question de la politique étrangère face à la communauté congolaise vivant en dehors du pays et l’immigration comme point clé. Il met un accent particulier sur ce que prévoit ce projet par rapport àceluien vigueur, mis en place par Joseph Kabila, c’est-à-dire celui de la révolution de la modernité, ainsi que les animateurs politiques de l’actuel Gouvernement de la majorité au pouvoir. Sa vision consiste à confronte le programme politique de développement de sa famille politique à celles des prétendants candidats présidents afin de permettre au peuple de mieux faire le choix des urnes.
Raison pour laquelle chaque état-major doit se préparer pour l’instant aux élections, sans provoquer la colère de la Constitution, qui veut pourtant d’une passation pacifique du pouvoir.
L’église devrait œuvrer pour la paix
Au sujet de l’église, particulièrement les évêques de la CENCO, qui, depuis un certain temps sensibilise sur le respect de l’accord de la Saint sylvestre, Stephen Bwansa l’interpelle pour demeurer dans la droite ligne de ses missions poursuivies sur terre. La plus importante selon lui, est celle laissé aux Gouvernants et peuples par le canal des apôtres par Jésus-Christ: « je vous laisse la paix, je vous donne la paix. Je ne vous donne pas une comme le monde. Que votre cœur ne se trouble point et ne s’alarme point ».
D’où le berger est appelé à rester différent et unique dans le sens de construire cette paix du Christ, qui sous-entend, conserver l’esprit de vie, de sécurité, d’assurance et du développement de l’homme vers Dieu, en passant par l’amour de l’homme envers le prochain pour mieux atteindre le salut. Et ce, tout en acceptant de suivre avec un cœur inspiré des sacrifices, qui consistent à des offrandes saines d’une Loi puissante, capables de vivre les grâces du Christ, pour l’accompagner (l’église) à répondre à ses multiples besoins et préoccupations de l’humanité. Puisque chaque jour qui passe dans le monde, il y a des gens qui meurent de faim, de soif, d’injustices sociales, raciales, des guerres multiformes, d’injustes et de la démocratie mal comprises et mal appliquée.
Judith Asina
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