Elle recommande aux parties prenantes l’humilité scientifique lorsqu’il s’agit d’émettre les critiques sur les machines à voter qui exigent une expertise exclusive en informatique ou en cyberdroit. Les partis politiques qui vont s’approcher à la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) devrait se faire accompagner par leurs ingénieurs en informatique surtout ceux de la sécurité informatique pour éviter l’usage des concepts techniques prêtant confusion.
Elle a donné de la voix au sujet de la proposition de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO) pour la certification des machines à voter.
La Société Civile Forces Vives de la RDC (SCFV) exprime sa satisfaction de voir que le débat sur le doute de l’organisation des élections en décembre 2018 est révolu et c’est désormais autour de comment réussir ce processus avec ou sans machine à voter qui prend place. Ce qui confirme que tous les acteurs sont conscients que le calendrier électoral est réaliste et les élections prévues auront bel et bien.
Cette plateforme qui se veut non partisane des réseaux thématiques, ONG, Organisation nationale et Coordination provinciales s’invite dans le débat de certification des machines à voter par les experts nationaux et internationaux qui lui semble un dialogue des sourds. Cela, étant donné que cette action demandée par la CENCO n’est pas une affaire des experts mais des Tiers de confiance qui sont des Agences de certification. Ladite certification consiste à donner une identité numérique à une personne physique ou morale par la signature électronique dont la cryptographie se fait par une clé publique et une clé privée.
La SCFV suppose, par ailleurs que la proposition de la CENCO serait l’audit ou la vérification des machines à voter. Sur ce, la démarche serait d’auditer les ordinateurs qui ont deux parties majeures : le soft (logiciel) et le hard (partie physique) pour s’assurer de la capacité d’autonomie de l’énergie, de l’étanchéité. Un exercice qui n’est pas si mauvais mais à encourager car il entre dans le principe de transparence néanmoins au sein de la CENI, il y a des experts internationaux de PNUD et de la MONUSCO voire de l’OIF qui ont déjà évalué le fonctionnement de cette machine à voter.
Judith Asina
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