Machine à voter: Eric Bukula s’insurge contre les propos de Nangaa

En effet, selon Corneille Nangaa, sans l’usage de la machine à voter, il serait impossible de tenir les élections le 23 décembre. Mr Eric Bukula s’en étonne.

Quel rôle exactement joue cette machine dans le processus électoral? S’interroge-t-il avant de répondre que cette machine à voter, est supposée entrer en action le jour même du vote, donc le 23 décembre. Alors comment le fait de ne pas l’utiliser peut impacter sur ce qui se passe avant le jour du vote?
Pour Mr Eric, Bien au contraire, c’est l’utilisation même de cette machine qui porte le risque de retarder les scrutins au cas où la livraison depuis la Corée est retardée par exemple ou si la vulgarisation de son usage ne s’achève pas à temps.

Comme s’il prenait les congolais pour des cons poursuit Mr Eric, Nangaa enfonce le clou plus tard : « Sans machine à voter il y aura pas de vote« . C’est d’ici qu’est venu l’adage : Apprend à un singe à se laver et il va commencer à se laver même avec les habits.

Corneille Nangaa a fait ses déclarations à caractère logorrhéique insinue Mr Eric sur une chaine occidentale, oubliant que ce sont ces mêmes occidentaux qui nous ont appris les mots « vote » et « machine« . Et pourtant eux même n’associent pas souvent les deux en ce sens que presque aucun pays de l’Occident n’utilise le vote électronique.

Étonnement précise Mr Eric, pour Mr Nangaa, ces occidentaux sont des impérialistes ignorants qui ne s’y connaissent pas en technologie au point qu’il faut même leur apprendre que sans machine voter on ne peut pas voter.

Pendant qu’ils organisent régulièrement chez eux des élections crédibles et transparentes. Et il le font toujours à temps, parfois même de manière prématurée et tout cela, sans la machine qu’ils ont eux même inventé. Tout comme ils ont inventé la science qui permt aujourd’hui à Nangaa de se proclamer « expert en matière électorale« .

Ironiquement, la même Ceni de Nangaa a déjà organisé deux cycles électoraux sans glissement et sans recours à la machine des coréens révèlent Mr eric.

Joël imbole