L’union européenne invite le gouvernement et l’opposition à préparer des élections apaisées

L’Union Européenne réitère sa volonté de voir la République Démocratique du Congo organiser des élections libres, démocratiques et transparentes  dans un climat apaisé. Dans une   Déclaration rendue  publique le  mercredi 23 novembre, au lendemain de la nomination, par le président Joseph Kabila, du député  national Samy Badibanga au poste de Premier ministre, Bruxelles affirme soutenir «pleinement l’action en cours de la CENCO, qui contribue à forger un consensus indispensable et large sur base de l’accord du 18 octobre».

 Pour le porte parole des 28, «Il est dès lors essentiel que le gouvernement et l’opposition coopèrent constructivement », tout en soulignant qu’ « un climat politique apaisé est essentiel, sans entraves aux libertés d’expression et d’association». Pour l’UE  «les récentes restrictions contre des médias doivent être levées immédiatement».

En cette période où la classe politique intensifie des consultations pour désigner ses représentants à la nouvelle équipe gouvernementale issue de l’accord du 18 octobre dernier, l’Union européenne juge le moment propice pour prendre acte de la nomination du nouveau Premier ministre, Samy Badibanga, même si estime-t-elle «nomination et la mise en place d’un nouveau gouvernement en RDC viennent à un moment critique, à quelques semaines de l’échéance constitutionnelle du 19 décembre».

Pour l’UE, la responsabilité première du nouveau chef du Gouvernement consistera à « réunir des conditions pour la tenue d’élections apaisées, crédibles et transparentes, conformément aux principes énoncés dans la constitution et en accord avec la Résolution 2277 du Conseil de sécurité des Nations Unies ».

Pour rappel,  cette prise de position de l’UE   intervient après celle du Département d’Etat américain qui, dans un communiqué diffusé le lundi 21 novembre dernier, a appelé le Gouvernement de la RDC et l’opposition à «travailler avec la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO) pour répondre aux préoccupations qui subsistent.»

La Rédaction