L’UDPS organise, depuis hier lundi 31 septembre, les obsèques de ses militants, victimes des violences du 19 et 20 septembre dernier à Kinshasa. Les Six corps sortis hier lundi 31 octobre des morgues des hôpitaux Saint Joseph et Bondeko et qui ont été exposés au siège de ce parti politique de l’opposition, situé sur la 11ème Rue Limete, seront enterrés ce mardi 1er novembre.
« Il y avait 12 personnes tuées par le pouvoir en place. Mais compte tenu du temps que cela a pris, certaines familles avaient préféré récupérer les corps de leurs proches pour les enterrer. Les corps étaient restés au nombre de six », explique Augustin Kabuya, secrétaire national adjoint du parti d’Etienne Tshisekedi en charge de la communication.
D’après ce cadre de ce parti-phare du Rassemblement, l’UDPS va financer les obsèques de ces militants qui « seront enterrés au cimetière de Kinkole ».
Mais bien avant l’enterrement, il y a déjà une incompréhension entre le parti et ceux qui sont chargés d’assurer la sécurité à Kinshasa. Pour certains ténors de l’UDPS, les corps devront être conduits à pied jusqu’à leurs dernières demeures. Ce que refuse la Police.
Pour le porte-parole de la police il ne sera pas question de conduire à pied leurs dépouilles au cimetière, comme l’envisage le parti d’Etienne Tshisekedi.
Pour « préserver l’ordre public », le colonel Mwanaputu invite l’UDPS à prendre toutes les précautions pour que les dépouilles soient transportées dans des véhicules. Il recommande au parti d’éviter les attroupements sur la voie publique.
PB
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