S’ouvre ce mercredi à Luanda en Angola un sommet international qui va traiter de la crise congolaise. Permettra-t-il de trouver une issue à la crise politique que traverse la RDC? Nul ne sait, mais il demeure l’espoir des plusieurs acteurs politiques, notamment congolais, et ceux de la sous-région des grands lacs africains réunis au sein de ma CIRGL. Pour le rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement, plate-forme que dirige l’opposant Etienne Tshisekedi qui a rejeté les conclusions du dialogue national d’octobre dernier, ce sommet présente une opportunité. Organisé par l’ONU, la SADC, l’UA et la CIRGL? Cette rencontre pourrait aussi entériner le dernier accord signé à la cité de l’union africaine à Kinshasa.
Le rassemblement soutient l’idée d’un vrai dialogue avec la nouvelle majorité issue des derniers pourparlers. Position que soutient une coalition des 33 ONG. Ce nouveau dialogue, selon ses demandeurs assureraient l’inclusivité recherchée par tous. La CENCO, puissante organisation des évêques catholiques de la Rdc avait d’ailleurs suspendu sa participation au dernier dialogue au nom du manque d’inclusivité. Ils n’ont plus apposé leurs signatures à cet accord.
Pour les ténors du rassemblement, l’espoir est que les chefs d’États réunis à Luanda fassent bouger les lignes. « Ce sommet est une occasion unique pour donner un véritable coup de pouce à une sortie de crise en RDC », estime un membre du Rassemblement de l’opposition. « Obtenir un engagement du président Joseph Kabila », par exemple, « de ne pas briguer un troisième mandat serait un vrai progrès », poursuit cet opposant politique.
Rappelons que les pays occidentaux de leur côté optent pour l’organisation d’élections en 2017 plutôt qu’en 2018, tel que mentionné dans l’accord du dialogue de la cité de l’UA. L’envoyé spécial américain pour les Grands Lacs, Tom Periello, à Luanda ce mercredi devrait défendre ce point de vue.
Mais les déclarations faites par les pays de la région ces derniers jours sont bien moins critiques. Le ministre des Affaires étrangères angolais par exemple, George Chicoti, estime que l’accord politique est une bonne solution et qu’il faut encourager les Congolais à l’appliquer..
Wknk
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