Le porte-parole de l’ONU estime que l’enquête semble avoir été menée avec rapidité par Kinshasa qui a, du reste, annoncé l’ouverture prochaine du procès des présumés assassins de deux experts de l’ONU tués en mars dans le Kasaï.
L’ONU a mis en doute mardi les conclusions de l’enquête congolaise sur le meurtre de deux experts onusiens au mois de mars.
La justice militaire congolaise a annoncé samedi l’ouverture prochaine du procès des présumés assassins de deux experts de l’ONU tués en mars dans le Kasaï, dans le centre de la République démocratique du Congo (RDC), sans en préciser la date.
« Cela semble avoir été mené avec pas mal de rapidité », a commenté le porte-parole de l’ONU Stéphane Dujarric.
Il a souligné que Kinshasa n’avait pas encore communiqué ses conclusions à l’ONU.
Le Conseil de sécurité s’est réuni à huis clos mardi pour discuter de ce dossier.
« Nous allons demander à l’ONU de mettre des options sur la table« , a indiqué un diplomate suédois, Carl Skau. « Il faut faire davantage pour garantir que c’est mené d’une manière adéquate ».
M. Dujarric a précisé qu’une commission d’enquête de l’ONU présentera un rapport fin juillet. La Suède et les Etats-Unis enquêtent également de leur côté.
L’Américain Michael Sharp et la Suédo-chilienne Zaida Catalan, deux experts missionnés par le secrétaire général de l’ONU pour enquêter sur les violences dans la province du Kasaï-central, secouée par la rébellion de Kamwina Nsapu, chef traditionnel tué en août 2016 lors d’une opération militaire, avaient été enlevés le 12 mars et leurs corps retrouvés 16 jours plus tard dans une fosse commune.
Avec AFP et VOA
Avez-vous aimé l'article? Partagez et Laissez votre commentaire