Les cinq membres permanents du Conseil de sécurité, divers groupes régionaux et des représentants du gouvernement congolais viennent de publier un communiqué saluant “l’engagement exprimé par les autorités congolaises à respecter la Constitution.”
L’ONU et sa mission en RDC, la Monusco, misent sur une application “complète et de bonne foi” de cet accord. Objectif : éviter de nouvelles violences liées au maintien au pouvoir du président Joseph Kabila, dont le second mandat de cinq ans avait officiellement pris fin le 20 décembre 2016 et à qui la Constitution interdit de se représenter.
Cette sortie intervient dans un contexte politique particulier. Alors que le Premier ministre Bruno Tshibala vient de promettre “un calendrier électoral réaliste dans quelques jours”, l‘échéance de décembre apparaît chaque jour plus irréaliste.
Le recensement des derniers électeurs doit durer au moins jusqu‘à la mi-décembre dans la région du Kasaï, théâtre de violences depuis un an. En outre, le Parlement congolais doit encore voter des lois électorales.
Conclu sous l‘égide de l‘Église catholique, en décembre 2016, l’accord dit de la St-Sylvestre prévoit des élections présidentielle, législatives et provinciales “au plus tard en décembre 2017”.
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