La Déclaration a noté entre autres choses:
Malgré notre avertissement réitéré, les Etats-Unis et les Autorités sud-coréennes ont fini par entreprendre leurs exercices militaires conjoints contre notre RPDC.
C’est un mépris manifeste aussi bien qu’une violation flagrante de la Déclaration Conjointe RPDC-USA du 12 Juin (Singapour), de la Déclaration de Panmunjom (issue du Sommet intercoréen) et de la Déclaration Conjointe de Pyongyang de Septembre (issue de l’autre Sommet intercoréen), déclarations dans lesquelles on était convenu d’établir des rapports nouveaux RPDC-USA et un système de paix permanent et durable dans la Péninsule coréenne.
Même si les Etats-Unis et les Autorités sud-coréennes recourent à toutes ruses pour justifier ces exercices, ils ne peuvent jamais et, en aucun cas, dissimuler ni farder leur nature agressive.
Etant donné que les actes militaires hostiles des Etats-Unis et des Autorités sud-coréennes ont abordé la limite du danger, le porte-parole du MAE de la RPDC, les condamnant avec véhémence, affirme la position de principe de celle-ci :
- Les Etats-Unis et les Autorités sud-coréennes ne pourront se dégager de la responsabilité de nous avoir poussés à prendre des mesures pour éliminer les menaces potentielle et directe pour la sécurité de l’Etat.
Sachant bien qu’il y aurait notre réaction, ils effectuent coûte que coûte ces exercices conjoints de nature à nous exciter et menacer. Quelle est donc leur véritable intention?
Nous leur avons déjà averti plus d’une fois que leurs exercices militaires conjoints risquent d’empêcher le progrès des rapports RPDC-USA et Nord-Sud (de la Corée) et de nous pousser à réexaminer les mesures de haute importance que nous avions déjà adoptées.
Il est inadmissible que nous seuls devions tenir l’engagement, alors que l’autre partie y renonce.
Les Etats-Unis et les Autorités sud-coréennes prétendent à tout bout de champ que leurs exercices militaires conjoints sont «défensifs» et un «facteur indispensable» pour les préparatifs de combat. Nous serons donc obligés de procéder, nous aussi, au développement, à l’essai et à la disposition des moyens physiques puissants, nécessaires à la défense de notre Etat. Les Etats-Unis et les Autorités sud-coréennes n’auront rien à dire en la matière.
Si la Corée du Sud souffre aussi profondément de la «menace pour la sécurité», elle devra plutôt ne pas faire une grosse bêtise qui mérite des coups. Ce serait une conduite plus sage.
- Malgré l’invariabilité de notre volonté de résoudre le problème par le dialogue, la force motrice de celui-ci disparaîtra de plus en plus, tant que persistent les mouvements militaires hostiles.
La situation intervenue freine brusquement notre ardeur à l’application des accords RPDC-USA et Nord-Sud et a des conséquences néfastes sur les perspectives du dialogue ultérieur.
Il va sans dire qu’un dialogue constructif est inimaginable au moment où s’effectue une guerre simulée visant son interlocuteur. De même, ce n’est pas la peine de faire un dialogue inutile et fatiguant avec ceux qui ne comprennent pas.
Si c’est une «solution créatrice» et une «imagination peu commune» prétendues bruyamment par les Etats-Unis et les Autorités sud-coréennes que de parler souvent et publiquement du dialogue et d’aiguiser dans la coulisse le couteau pour attaquer notre RPDC, nous pouvons être obligés de chercher nous aussi une voie nouvelle, comme nous l’avons déjà déclaré.
Si les Etats-Unis et les Autorités sud-coréennes comptent sur un coup de chance au mépris de notre avertissement réitéré, nous le leur ferons payer cher au point qu’ils en soient exténués.
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