Arrivée vendredi dans la soirée à Kinshasa, la délégation des membres du conseil de sécurité des Nations Unies a clôturé sa visite en République démocratique du Congo par la ville de Béni, au nord Kivu.
Pendant leur bref séjour dans la capitale qui s’est clôturé par un point de presse samedi tard la nuit, les membres du conseil de sécurité des Nations unies ont rencontré le Président de la république Joseph Kabila, les membres de la majorité politique, du rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement ainsi que la société civile.
Dans une conférence de presse qui a sanctionné cette visite de travail à Kinshasa, François Delattre, Ismaël Abraao Gaspar Martins et Maman Sidikou, respectivement ambassadeurs de France et d’Angola au conseil de sécurité et Représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en RDC ont rappelé devant la presse nationale et internationale, que leur mission s’inscrit dans le schéma de la diplomatie préventive, au regard de la situation politique qui prévaut en République démocratique du Congo.
Après avoir échangé avec le Président de la république Joseph Kabila, les ambassadeurs ont écouté tour à tour les délégations des forces politiques congolaises, à savoir, la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), la majorité présidentielle, l’opposition politique, le rassemblement et la société civile.
Pour les membres du conseil de sécurité, cette visite leur a permis de se faire une idée générale sur la situation politique en RDC.
Pour Maman Sidikou, la visite du conseil de sécurité est un encouragement à la Monusco pour faire mieux, pour être plus performante dans toutes ses composantes : militaire, civile et police.
« Nous sommes venus et je dois dire personnellement parce que nous terminons notre mission, je sors de la RDC très rassuré. Le conseil de sécurité est venu ici dans le cadre de la diplomatie préventive, c’est-à-dire la ou il y a des situations de crise, il faut agir de manière préventive pour éviter que la situation se dégénère » a dit à la presse le diplomate angolais au conseil de sécurité, Ismaël Abraao Gaspar Martins. Pour lui, toutes les forces en présence en RDC ont exprimé la volonté d’éviter le pire, le chaos.
Pour sa part, le diplomate français au conseil de sécurité François Delattre, a insisté sur le sens de la mission qui est à placer dans le cadre d’un exercice important de diplomatie préventive visant à accompagner la RDC sur le chemin exigeant de la stabilité, de paix et de la démocratie. « Je me sens également, comme mes collègues je crois encouragé au terme de cette journée marathon qui nous a permis, non seulement de passer nos messages à l’ensemble des acteurs politiques et de la société civile, qui sont reçus en ce moment même par nos collègues, mais d’écouter, de prendre note, d’être mieux conscients qu’on peut l’être depuis un bureau à New York, de la sensibilité de différents acteurs ici, de ce qui les sépare, mais aussi de ce qui les rassemble ».
Les membres du conseil de sécurité ont clôturé leur mission dimanche 13 novembre par Béni, au Nord Kivu.
La Rédaction
Avez-vous aimé l'article? Partagez et Laissez votre commentaire