Reçu mardi 27 février 2018 par la commission électorale nationale indépendante, ensemble avec le regroupement politique Alternance pour la république, AR en sigle, dans le cadre des concertations entre la centrale électorale, les partis politiques et regroupements politiques autour du processus électoral, le président national du CAD sort des discussions toujours pas convaincu des explications reçues de la centrale électorale.
Les discussions entre les deux parties ont porté sur les préoccupations spécifiques, à savoir la machine à voter, l’implication des groupes d’experts internationaux, l’audit du fichier électoral, le cautionnement électoral de 2015 pour la députation provinciale ainsi que la prospection et repérage des sites pour l’identification et l’enrôlement des Congolais résidant à l’étranger.
Me Serge Mundu, président national du Congrès Africain des démocrates est formel: « la machine à voter ne fera que augmenter les contestations qui pourront conduire la RDC à la ruine ». Car le système de vote électronique prohibé par la loi ne procure aucun avantage en ce sens que plus au moins 30.000 électeurs congolais, ne sauront pas l’utiliser. Et sa puce ne procure pas toute la sécurité électorale.
En plus, pour capitaliser le temps qui reste afin de tenir les élections le 23 décembre 2018, le président national du congrès Africain des démocrates suggère la suppression de l’enrôlement des Congolais de l’étranger.
PB
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