Depuis le décès du Général Kahimbi, dans des circonstances non encore élucidées voici déjà une semaine, un climat mal sain s’observerait au sein de l’armée, comme si des forces de défense était en alerte, sinon aux aguets. Déjà, à l’annonce du décès de Delphin Kahimbi vendredi 28 février dernier, les milieux diplomatiques signalaient « un mouvement très suspect dans le sillage militaire à Kinshasa. Des militaires qui étaient sous commandement du Général ont pris des armes », avait notamment alerté l’ambassade de Belgique. A ce jour, il nous revient, des sources concordantes, que ce climat se détériore de plus en plus. C’est principalement pour cette raison que le Président Ougandais, Yoweri Museveni, aurait annulé son déplacement à Kinshasa.
Que se passe-t-il au sein des FARDC? Sinon, qu’est-ce qui s’y trame? Difficile de le savoir. Toutefois, apprend-t-on des sources concordantes et dignes de foi, que les frères d’armes du Général défunt seraient mécontents de « l’humiliation » que l’ancien Chef d’Etat-major adjoint chargé de renseignements avant sa mort.
Humiliation qui, selon nos sources, serait dû aux conditions de son audition au Conseil National de Sécurité et qui avait précédé son désarmement, peu avant qu’il ne soit retrouvé mort. L’autre sujet d’inquiétudes serait, officieusement, la « tolérance zéro » que Félix Tshisekedi voudrait voir régner au sein de l’armée et surtout son intention d’opérer des changements majeurs dans la chaîne de commandement militaire. Ainsi, craignant pour eux-mêmes, certains hauts gradés chercheraient à opérer un coup de force: « il suffirait d’une petite étincelle entre le FCC et le CASH pour que tout se bascule. En tout cas, tout peut arriver. On est sûre de rien, mais nous savons qu’une réunion militaire a eu lieu », craint un diplomate.
Sondé par Matininfos.NET, une source au sein de l’armée affirme que le climat est plutôt « serein » et qu’il n’avait « aucun souci à se faire ».
PM
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