L’atelier d’évaluation de la mise en œuvre du Budget participatif (BP) dans les 24 communes de Kinshasa exercice 2019 est en cours. Lancé jeudi 16 juillet 2020, ces assises seront clôturées le 25 juillet dans la capitale de la RDC.
L’objectif de cet atelier est d’évaluer la mise en œuvre du budget participatif dans les 24 communes de la ville de Kinshasa pour l’exercice 2019 d’une part ; et de vérifier avec les parties prenantes les prévisions du processus pour l’exercice en cours d’autre part.
La finalité est de relever les forces, les faiblesses dans la mise en œuvre dudit processus. L’idée consiste à ressortir les opportunités et menaces auxquelles, les bourgmestres et leurs administrés font face. Au finish, faire des recommandations en vue de promouvoir le développement des entités de Kinshasa.
Moise Assani, assistant technique en charge de décentralisation du Comité d’Orientation de la Réforme finances publique a lancé ces assises.
A cet effet, il a rappelé aux participants que les innovations qu’apportent le BP dans la gestion des entités est une ouverture à un système politique efficace. Ce qui permettra de mesurer les charges et responsabilités de leur travail. D’autant plus que le BP a pour fondement, « la participation citoyenne, la recevabilité vis-à-vis de la population mais aussi la transparence ».
Grandes lignes de l’exercice 2019
Florence Mongbekuma, consultante budget participatif Coref/Profit-Congo, a donné les grandes lignes sur les assignations des 24 communes, y compris les projets prévus et les réalisations faites.
Pour ce faire, l’affectation des recettes budget participatif exercice 2019 de quelques communes étaient présentées. Il s’agit de : avec un taux de réalisation exceptionnel de Kalamu RAS ; Limete 90,3% ; Makala 3,1% ; Lemba 60,25% ; Matete 3,18% ; Ngaba 159,13%.
En somme, il se remarque un taux global de réalisation de plus de 50%. Les municipalités kinoises sont obligées de corriger les erreurs pour les uns ; militer pour l’effectivité de la mise en œuvre dudit processus pour celles qui ont obtenues une mauvaise mention. Aux meilleurs, d’exceller davantage pour maintenir l’équilibre de la politique de la mise en œuvre du processus. D’autant plus que, les efforts conjugués par quelques communes vont stimuler les autres à aller de l’avant. Question de booster le développement au niveau local qui n’est autre que vecteur d’une meilleure émergence.
Florence Mongbekuma a répertorié trois grands problèmes que connait la ville de Kinshasa. Il s’agit de l’assainissement, du manque ou construction des bureaux de quartier et les besoins sociaux tels que l’eau et l’électricité.
A l’en croire, les radios communautaires et la presse écrite sont les plus grands canaux de communication pour bien maîtriser les aspects conceptuels ; les dispositifs institutionnels ainsi que les pratiques d’identification, d’évaluation et de gestion des risques budgétaires.
Il faut signaler que la cote donnée à chacune des communes est les fruits du travail réalisé sur fond propre ; mais aussi des projets réalisés en commun accord avec la population elle-même, par le canal des comités BP et des acteurs clés de la commune.
De ce fait, la plupart des projets communaux étaient essentiellement focalisés sur l’assainissement ; la construction de latrine publique ; le curage de caniveaux et rivières ; construction des passerelles et collecteur, lutte antiérosive, lutte contre l’insécurité.
Interrogés sur le mécanisme BP, Papy Manzala de la société civile a relevé que cet atelier permet d’avoir une compréhension commune de faire participer la population à tout ce qui se passe pour le développement de leur entité. D’où, il est important de faire une grande planification et voir ce que la commune peut prioriser pour sa population.
Il faut noter que ces assises sont organisées par le projet de Renforcement de la Rédevabilité et de la Gestion des Finances Publiques piloté par le ministère des finances au travers le Comité d’Orientation pour la Réforme des Finances Publiques.
Les participants de la rencontre sont les Bourgmestres ; les membres des comités communaux du budget participatif (CBP qui sont des relais entre les bourgmestres et la population) ; les chefs de bureau décentralisation des communes ; les points focaux membres de la société civile, afin d’analyser les questions spécifiques liées aux résultats réalisés pour l’exercice 2019.
Judith Asina
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