Kinshasa: De la marche annoncée à une ville morte sur terrain

Le Rassemblement de l’opposition a annoncé une marche pacifique ce mardi 19 décembre pour exiger la tenue des élections. Réagissant à leur correspondance lui adressée, le gouverneur de la ville André Kimbuta a dit n’avoir pas pris acte de cette marche étant donné que par la publication du calendrier électoral, la ceni ait déjà répondu aux préoccupations de ces opposants.

Les policiers déployés dans les points chauds de Kinshasa

Ce 19 décembre, pas comme d’habitude, on n’observe la présence peu remarquable des policiers dans certains coins de la ville.
Ces éléments de force de l’ordre n’ont pas été déployés comme d’habitude (partie Est de la ville). Cette fois, ils ne sont visibles que sur l’avenue université, de rond point Ngaba, super Lemba, à l’avenue Sendwe vers station Cohydro en passant par rond point Ezo, rond point Bongolo, arrêt Kapela.
D’autres éléments de la police sont visibles à Ndjili, à Matete et sur le boulevard triomphal, point de chute de la marche.

Pourquoi cette faible présence policière?

Le numéro un de la ville aurait compris que ce sont ces éléments de la police qui font que les kinois aient peur de sortir de chez eux pour vaquer librement à leurs occupations, craignant des probables troubles. Ainsi donc, depuis un certain temps, toutes les marches non autorisées du rassemblement de l’opposition congolaise sont transformées en ville morte.

Malgré cette stratégie du numéro 1 de la ville de Kinshasa, les kinois sont timorés de sortir. Jusqu’à cette heure, la ville est presque morte.

Joël imbole