«Le Peuple est mon Dieu.», telles étaient l’opinion et la devise de toute la vie de KIM IL SUNG (1912-1994), l’éternel Président de la République Populaire Démocratique de Corée (RPDC). Celui-ci a dit que sa vie était une vie consacrée à la Patrie et à la Nation, une vie qu’il avait menée en unissant son destin à celui du Peuple.
Confiance dans le Peuple
KIM IL SUNG est né le 15 avril 1912, alors que toute la Corée était sous l’occupation militaire des impérialistes japonais. Dès son enfance, il a fait l’expérience des malheurs et souffrances de la Nation et s’est engagé dans la Lutte révolutionnaire, animé d’une noble volonté de libérer le Pays occupé par des forces étrangères. Il a tiré de l’échec et de la leçon historique du mouvement antijaponais des francs-tireurs, du mouvement de l’armée indépendantiste et du mouvement communiste initial cette conclusion; Il faut combattre les impérialistes japonais en comptant sur les masses populaires pour accéder à l’Indépendance.
Lors de la Conférence des Cadres du Parti et de l’Union de la Jeunesse Communiste tenue en décembre 1931 à Mingyuegou en Chine, il a déclaré; «Nous sommes les enfants d’une Nation colonisée, privée de sa souveraineté, de son territoire et de ses richesses. Nous sommes des jeunes aux mains vides vivant dans un Pays étranger. Mais, nous avons osé lancer un défi aux impérialistes japonais. En comptant sur quoi? C’est en comptant sur le Peuple que nous avons résolu d’entreprendre une guerre contre le Japon. C’est le Peuple qui représente pour nous un Etat, c’est lui nos arrières, notre armée régulière. Une fois la guerre commencée, tous les gens deviendront des soldats. Aussi, peut-on dire que la guérilla que nous allons lancer sera une guerre populaire.».
Par la suite, il a dirigé avec clairvoyance la Lutte armée antijaponaise en prenant appui sur le Peuple et libéré ainsi le Pays en août 1945.
Parmi le Peuple
KIM IL SUNG allait toujours vers le Peuple. D’après lui, il y avait, parmi le Peuple, homme politique, homme de lettres et artiste. Aux usines, il serrait la main tachée d’huile aux ouvriers et dans les campagnes rurales, il discutait de l’agriculture avec des cultivateurs à la lisère des champs. Il daignait même écouter le chuchotement des enfants et tenait compte des paroles modestes des vieillards pour l’élaboration de la politique de l’Etat.
Un jour au fort de la Guerre de Libération de la Patrie (1950-1953), il s’est rendu à la Commune de Wonhwa de l’Arrondissement Phyong-won (Province Phyong-an du Sud) pour indiquer les moyens de redresser la vie des paysans qui s’étaient ruinés.
De même, après la Guerre, il a précisé, lors de sa visite à l’Arrondissement Pongsan de la Province Hwang-hae du Sud, les moyens de produire du ciment. Toujours pour améliorer la vie de la population, tantôt, il a visité des fermes d’élevage à travers un marais à l’extrémité Nord du Pays, tantôt il a présenté le projet de défrichement des terres salées en se frayant un chemin dans la boue sur la côte de la Mer Ouest.
En effet, il se mêlait au Peuple toute sa vie durant, en parcourant une distance de quelques 578,000km.
Pour le bien du Peuple
En janvier 1962, il est allé fixer l’emplacement de la Filature de Pyongyang (d’alors). Un cadre lui a suggéré que les frais de construction de cette usine étaient trop grands par rapport à sa production.
KIM IL SUNG a alors déclaré; Calculons les frais de construction après avoir achevé la construction et mis à la disposition des ouvriers tout ce qu’on peut. Il faut entreprendre au plus tôt les travaux de construction de l’usine.
Il en était de même lors de sa visite en septembre 1976 à la Commune Sangso de l’Arrondissement Anju (d’alors).
Il faut irriguer même les rizières en montagne, a-t-il fait remarquer sur le lieu, afin que les paysans puissent réussir l’agriculture sans souffrir de la sécheresse, même si cela revient à tirer sur un moineau avec le canon.
Il soulignait souvent que soit la révolution, soit les vastes travaux de transformation de la nature, soit la construction d’un grand nombre de bâtiments, tout cela est pour le bien du Peuple. Sous sa direction populaire, a été instauré en RPDC un régime socialiste où le Peuple est maître du Pays et où tout est à son service.
Les mesures populaires qui y sont appliquées actuellement, notamment les soins médicaux gratuits pour tous, l’enseignement obligatoire et gratuit pour tous, les assurances sociales et la sécurité sociale de nature populaire, le séjour en maison de convalescence ou de repos et la prise en charge par l’Etat de la construction d’écoles, d’hôpitaux et de logements, sont aussi redevables à KIM IL SUNG qui disait; Rien de plus important que de servir le Peuple en mettant au 1er plan les intérêts du dernier.
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