C’est la Fondation Bill Clinton pour la Paix (FBCP) qui tire la sonnette d’alarme dans un communiqué rendu public jeudi 21 juin 2018. Cette structure de la société civile qui œuvre pour l’égalité à travers le monde, pense qu’il est impossible que soit organisée une cérémonie sans les concernés eux-mêmes.
La journée mondiale des réfugiés est célébrée le 20 juin de chaque année. En RDC, le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) a organisé un évènement à Pullman Kinshasa, en compagnie de la Commission Nationale des Réfugiés (CNR).
Selon le communiqué, de la FBCP plusieurs Ambassadeurs accrédités en RDC et des journalistes étaient présent à cet évènement, mais sans les représentants des réfugiés, principaux bénéficiaires de la cérémonie. « Comment célébrer une fête des Réfugiés sans les concernés eux-mêmes », s’interroge la FBCP.
Pour la FBCP cette absence serait due au fait que le 20 Juin de l’année passée, le Comité des Refugiés Urbain (COMIREF) ait déclaré un discours contraire à celui de la HCR et de la CNR. En effet, les Réfugiés avaient déploré l’absence de l’état dans la gestion des Réfugiés en RDC et le non-respect du décret-loi portant statut des réfugiés, conformément à la loi No.0021/2002/ du 16 octobre 2002.
A en croire la FBCP, seul un groupe de danseurs réfugiés ont été conviée à la dite cérémonie.
Pour cela, elle lance un appel pressant au HCR et aux autorités Congolais d’éviter cette façon exclusive et le respect strict du décret-loi portant statut des réfugiés No.002/2002 du 16 octobre 2002.
Judith Asina
Avez-vous aimé l'article? Partagez et Laissez votre commentaire