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Journée internationale de la sage-femme Kinshasa : des kits remis à l’hôpital général de référence de Ndjili

La journée internationale de la sage-femme a vécu comme toutes les années, le 5 mai 2017. A Kinshasa particulièrement, le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) est descendu dans la commune de Ndjili pour appuyer avec des kits, le travail de la maternité de l’Hôpital Général de référence portant le même nom. Un lot de matériels qui permet de promouvoir un environnement habilitant, afin de servir effectivement les besoins des femmes et familles de la commune.

Cette fois, le thème choisi est « sages-femmes, mères et familles : partenaires à vie » ! Et,  l’hôpital général de référence de Ndjili  où s’est déroulé l’évènement vendredi 5 mai dernier, l’ambiance était toute particulière. Car, les sages-femmes ont présenté une saynète démontrant l’importance du métier qui est le leur.

S’exprimant à cet effet au nom des sages-femmes, Lydie Mawelo a remercié l’UNFPA pour ce geste qui traduit la reconnaissance de ce travail. Des gestes qui sauvent, entendu que le taux de décès materno-fœtal en RDC est un drame qui ne mérite pas indifférence. Elle précise que les femmes meurent pour des causes que les sages-femmes peuvent éviter. Et, cet appui de l’UNFPA tombe à point nommé car il permettra de lutter efficacement contre ce fléau. Un geste qui encourage et pousse de continuer à travailler en dépit des conditions difficiles auxquelles ils sont confrontées.

Etant donné les multiples défis à relever dans cette zone, elle lance un vibrant appel au Gouvernement, lui demandant trois messages. Il s’agit notamment du domaine de formation qui implique des normes appropriées. ‘’Une personne mal formée est une tombe à retardement’’, dit-elle.  En plus, souhaite-elle la mise en œuvre d’une règlementation claire puisqu’il est très important de chasser les charlatans. Enfin, lance-t-elle un appel aux sages-femmes d’intégrer l’association. Car, une fois membre, il y a plus de possibilité de se mettre dans une formation continue.

Achu Lordfred à son tour, a, au nom de la représentante-pays de l’UNFPA en RDC reconnu le travail abattu par les sages-femmes. Cela, entendu qu’ils sauvent des vies, promeuvent la bonne santé des familles, et permettent aux femmes et couples de décider de l’opportunité et du moment d’avoir des enfants, ainsi que leur nombre. Au-delà de cela, ils aident à éviter les Infections Sexuellement Transmissibles (IST) et préviennent des infirmités ou handicap tels que, la fistule obstétricale, la transmission du VIH/Sida de la mère à l’enfant ainsi que la mutilation génitale féminine.

En effet, c’est pour mettre en exergue le partenariat à vie entre sage-femme, mère et famille et appuyer leur travail que l’UNFPA a choisi de remettre un lot de matériels pour promouvoir un environnement habilitant. Une action qui peut servir efficacement les besoins des femmes et des familles de la commune de Ndjili. Pour clore ses propos, il a remis des kits de dignité aux mamans qui ont nouvellement accouchées, afin de les assister à bien prendre soin de leurs bébés une fois retournées dans la communauté.

Quid de l’hôpital général de référence de Ndjili ?

Construit en 1959, les portes de la maternité de cet hôpital se sont ouvertes en 1963 et dépendent du centre de Kasangulu. Section de l’ISTM, il est parmi les premières institutions hospitalières à avoir accueilli les sages-femmes. Selon Magonga Kubundu, son médecin- directeur qui l’a rapporté, la participation dans la prise en charge des femmes enceintes a permis de résoudre beaucoup de problèmes liés aux Consultations Prénatale (CPN), au travail d’accompagnement, suivi des femmes en post factum. D’ailleurs, les bénéficiaires en témoignent.

Judith Asina

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