C’est Priya Gajraj, Représentante-pays du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) qui a fait cette déclaration, concernant l’orientation de ses cinq années à venir en RDC. Car, c’est la principale cause indirecte de déforestation et de dégradation. Elle l’a dit, au cours de la conférence hebdomadaire de la Monusco, en rapport avec la journée mondiale de l’environnement célébrée chaque 5 juin. Pour cette année, c’est ‘’Rapprocher les gens de la nature’’ qui consiste au thème adopté, en vue d’inviter les populations du monde à réfléchir à la façon dont elles font partie de la nature et dont elles en dépendent.
Dans les cinq années à venir, les interventions de cette agence des Nations Unies seront orientées vers l’atteinte des résultats assignés aux trois nouveaux programmes intégrés REDD+ qui constituent une réponse holistique aux différents moteurs et causes de la déforestation en RDC. Par cet appui, il contribuera, à travers la mise en œuvre de la stratégie nationale REDD+, à l’amélioration et dégradation, à l’accompagnement des activités économiques et des dynamiques démographiques afin d’en réduire l’impact sur les forêts et à l’amélioration globale de la gouvernance des ressources naturelles. Aussi, cette résolution servira-t-elle à l’accompagnement des activités économiques et des dynamiques démographiques afin d’en réduire l’impact sur les forêts et l’amélioration des revenus des communautés locales.
Priya Gajraj rapporte que les zones protégées et les autres espaces naturels de la RDC sont dangereusement menacés par la déforestation, les extractions de minerais, et les pressions humaines. De ce fait, leur protection nécessite une prise de conscience large et un engagement individuel ainsi qu’une action concertée à tous les niveaux.
Pour ce faire, il est urgent que le pays s’engage avec détermination dans une trajectoire de développement durable pour tous et qui réduit des activités humaines ayant des conséquences négatives sur l’environnement et les changements climatiques. Elle martèle sur les voix du peuple autochtones qui doivent être entendues et prises en considération dans l’élaboration des initiatives de protection de l’environnement.
Elle croit dur comme fer que la société civile jour un rôle clé dans ladite lutte et représente les intérêts des communautés locales dans les programmes, tels que le projet REDD+ et garantit la transparence de ce processus.
Il faut souligner qu’à Kinshasa, capitale de la RDC précisément, le PNUD, en collaboration avec l’Ecole Régionale Postuniversitaire d’Aménagement et de Gestion intégrés des Forêts et Territoires tropicaux (RAIFT) et le Ministère de l’Environnement organisera une journée d’échange en marge de cette célébration. Objectif ? Sensibiliser le public sur l’importance de préserver et entretenir la nature. A cet effet, près de 200 personnes délégués des diverses composantes de la société, étudiants, journalistes et femmes maraichères sont attendus pour être sensibilisés au respect de l’environnement durable.
Judith Asina
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