Joseph Kabila à Kananga pour réconforter les familles éplorées !

Le Président de la République séjourne depuis hier à Kananga, Chef-lieu du Kasaï Central. Après l’accueil du VPM et Ministre de l’Intérieur et sécurité qui l’avait précédé dimanche ainsi  que différents notable de cette province, il a immédiatement présidé une réunion du conseil de sécurité élargi. Des sources officielles renseignent que c’est à la fin des consultations de toutes les couches de la population qu’il s’adressera à la population.

Il était déjà annoncé  au Grand Kasaï. Emmanuel Shadary, VPM et Ministre de l’Intérieur qui l’a précédé dimanche dernier était en équipe d’avance en vue d’évaluer l’évolution de la situation sécuritaire, en compagnie de Crispin Atama, son collègue de la Défense nationale.

Joseph Kabila qui a atterri hier, était accueilli par une foule qui l’a accompagnée de l’aéroport de Lungandu jusqu’au Gouvernorat  de la province en vue d’une réunion du Conseil de sécurité. C’était en présence du Chef d’état-major général et d’autres officiers supérieur de l’armée et des officiers supérieurs de l’armée et de la Police Nationale Congolaise (PNC).

Cependant, la place de l’indépendance de Kananga était bondée de monde qui voulait à tout prix l’écouter. Il faut signaler que les miliciens démobilisés de la famille régnante du feu Kamwina Nsapu étaient également du nombre.  Car, près de quatre cents d’entre eux ont fait le déplacement de l’aéroport pour l’accueillir. C’est, Justin Milonga, Gouverneur intérimaire qui s’est chargé de remercier la population pour ce geste et leur a demandé de rester à l’écoute à cet effet. Mais, aux dernières nouvelles, il a été appris que le Président de la République estime être venu réconforter les familles éplorées et évaluer la situation sécuritaire dans ce coin de la République.

C’est seulement après avoir écouté les différentes couches  de la population qu’il saura à quoi s’en tenir dans le plus bref délai. Ainsi, des mesures importantes pourront-elles être prises à l’issue de cette mission.

Judith Asina