En décembre dernier, dans une réunion des Ministres japonais, on a décidé la plate-forme de plan de défense et le plan quinquennal d’arrangement des capacités de défense à moyen terme. Ces plans comprennent les chapitres de renforcement des forces armées consistant à transformer l’escorteur Izumo en porte-avions capable de charger des avions de combat stealth F-35B, à acheter une centaine d’avions de combat stealth F-35 afin de porter son nombre à quelque 150. Pendant cette période, les dépenses militaires atteignent 27,470 milliards de ¥, chiffre summum dans l’Histoire.
Ayant accru les armements, le Japon est devenu à même de faire une guerre. Il a transformé ses Forces d’Autodéfense en forces agressives dotées de toutes armées et toutes armes et se livre coup sur coup aux exercices militaires, tels que l’opération de reconquête d’un îlot isolé, exercice de nature à provoquer des Pays voisins. Il expédie ses Forces d’Autodéfense même dans les Océans Pacifique et Indien, tandis qu’il se livre à des manœuvres militaires conjointes dans la Mer de l’Est de la Corée de concert avec des forces occidentales.
Selon l’actuelle Constitution, le Japon doit renoncer à ses droits de faire la guerre et ne peut posséder des forces de combat ni exercer son droit de légitime défense collective. Mécontents de cela, les gouvernants du Japon font des pieds et des mains pour réviser leur actuelle Constitution malgré l’opposition de l’intérieur et de l’extérieur du Pays.
L’opinion publique prétend: la révision de la Constitution prévoit de faire du Japon un Pays capable de faire la guerre. Il faut contrecarrer à coup sûr un tel acte. Ce qu’il faut remanier, ce sont les forces actuelles au Pouvoir, non la Constitution.
Cette revendication est justifiable. Des Pays criminels de guerre du passé présentent leurs excuses sincères aux Peuples victimes de la guerre avant de les dédommager constamment. Cependant, le Japon, au lieu de s’excuser de ses crimes aux Pays asiatiques dont la Corée et de leur en indemniser, ne fait pas amende honorable comme de juste.
Mais en revanche, chaque année, bon nombre de parlementaires et de hauts fonctionnaires du Gouvernement japonais vont par groupes rendre un culte au Sanctuaire Yasukuni et honorent des criminels de guerre de Classe A comme Héros. Tantôt les Japonais appellent les victimes d’esclavage sexuel prostituées, tantôt ils complotent d’évacuer les statues de fillette victime d’esclavage sexuel dans de divers Pays. En outre, ils cherchent à diriger vers une autre direction l’attention de la Communauté internationale en déclarant: «Il importe d’avoir une attitude tournée vers le futur de s’attacher à des tâches communes qui incombent à la Communauté internationale, au lieu de s’efforcer à l’excès de se focaliser sur la malheureuse Histoire du passé.»
Par ailleurs, on ne peut pas rester indifférent au fait que les gouvernants japonais inculquent une fausse conception historique à l’ensemble de la société, surtout à la génération montante.
Dans les manuels scolaires pour lycées ont été effacées toutes les expressions «femmes du réconfort» de l’Armée japonaise (d’avant la Défaite de 1945), «réquisition forcée» témoignant de leurs crimes du passé contre l’Humanité dont l’acte d’esclavage sexuel. Ils fardent aussi leur agression du passé contre la Corée et des Pays asiatiques comme une «progression» et une «guerre de libération» qui ont apporté «civilisation» et «prospérité», et la réquisition forcée des millions de jeunes et adultes coréens comme une «action bénévole».
Résultat: les Japonais en sont venus à croire que leur génération précédente s’est sacrifiée pour la «paix de l’Orient» et a fait de grands sacrifices pour la «liberté» et l’«indépendance» des Pays voisins, et l’esprit de vengeance sévit dans l’ensemble de la société.
Le problème est que les gouvernants japonais prévoient: à force de nier et de falsifier l’Histoire de l’agression et du crime, cette Histoire disparaîtra peu à peu dans la mémoire des gens, et ils pourront se débarrasser de la responsabilité du dédommagement.
Le Japon ne peut ignorer qu’en ne recourant qu’à la déformation de l’histoire sans l’indemnisation loyale du passé, il ne peut se faire reconnaître par la Communauté internationale, ni réussir dans aucune entreprise pour lui-même.
Tous ces faits démontrent que la modification de la conception erronée sur leur passé criminel est plus une conduite sage pour les gouvernants japonais que la révision de la Constitution de Paix. Les politiciens du Japon devront prendre au sérieux les paroles de l’ex-Président allemand qui a dit: «Celui qui n’a pas la volonté de régler son Histoire ne se rendra compte où il est et pourquoi il est là. Celui qui nie son passé finira par le réitérer.»
Avez-vous aimé l'article? Partagez et Laissez votre commentaire