Le responsable de la cellule spéciale PPRD/Asie à Emmanuel Shadary a fait cette déclaration en réactions aux incidents commis à Lubumbashi, chef-lieu du Haut-Katanga, sur Martin Fayulu, candidat Président de la République de la coalition Lamuka (Réveille-toi en langues nationales congolaise). En vue d’apaiser les esprits, Stephen Bwansa indique que la bombe lacrymogène utilisée par la police est un moyen très efficace dont l’objectif est de protéger lors d’une éventuelle agression. Dans un entretien accordé à votre site d’information, il demande aux uns et aux autres d’attendre les résultats des enquêtes au lieu de se triturer les méninges sur cet évènement.
Lisez l’intégralité de l’interview dans les lignes qui suivent :
Matininfos.net : Dites-nous Stephen Bwansa, qu’est-ce qui explique l’incidence de Lubumbashi, où la police s’en est prise au cortège du candidat Martin Fayulu comme un criminel ?
Stephen Bwansa : Merci Madame. Avec tout le respect que nous devons à vos électeurs, laissez-moi vous informer que j’apprends comme vous les incidents survenus chez nous à Lubumbashi lors de l’arrivée d’un candidat à la présidentielle d’un regroupement dénommé Lamuka. De l’usage des gaz lacrymogènes : Par définition: la bombe lacrymogène est un moyen très efficace dont l’objectif est de protéger lors d’une éventuelle agression.
D’où à mon avis, les services ont fait usage des bombes lacrymogènes comme moyen de protéger les uns et les autres des dégradations diverses. Ce sont des mesures sécuritaires circonstancielles qui sont appliquées par notre police.
En Principe, ces mesures s’appliquent à tous les candidats selon la loi.
Toutes fois le rapport de service de sécurité sera envoyé au Gouverneur de la province, conformément, afin qu’il le fasse parvenir à qui de droit. Cela, en vue de voir au besoin, comment et dans quelle circonstance prévue par la loi électorale, renforcer ce dispositif sécuritaire afin non seulement de sécuriser les candidats mais aussi les personnes et leurs biens.
Matininfos.net : pourquoi seulement sur le candidat de la coalition Lamuka ?
Stephen Bwansa : Une fois de plus, sans polémique et partie prie, j’ai vu que ce candidat Président de la République a été sécurisé et accompagné vers le lieu où il devait aller. La sécurité est une affaire d’Etat ainsi que les candidats qui cherchent à se faire élire selon la loi et les règles électorales dûment convenues. Par exemple, il y a la date du scrutin qui est fixée au 23 décembre 2018, il y a le mode de scrutin et l’utilisation de la machine à voter, pour imprimer les bulletins de votes à quelque jour des élections.
Il faut être raisonnable et ne pas changer les règles du jeu de ce processus. Nous sommes tous fils de ce pays. Si parmi les candidats présidents de la République, certains mobilisent la population pour aller demander des bulletins papiers le jour des élections là où la CENI l’organe de l’Etat, prévoit autre chose, il y a manifestement un blocage. C’est une violence contre les intérêts légitimes des congolais.
Nous avons convenu d’aller aux élections, il n’est pas bon de distraire la population et la communauté internationale par des Cris des secours politicienne. D’ailleurs, le peuple est mûr et nous devons lui donner la dignité en lui laissant la possibilité de se choisir un candidat qui va présider le pays.
Moi j’ai choisi le candidat numéro 13, Emmanuel Ramazani Shadary qui est l’homme capable de répondre aux enjeux actuels de notre pays. Alors, je demanderai à la population de voter pour son programme.
Matininfos.net : il fallait vraiment tirer à bout portant jusqu’à causer des morts ?
Stephen Bwansa : Je venais de dire que d’après ce qui circule comme information, la police a usé de gaz lacrymogène, puisque cela a comme objectif d’éviter certains débordements. S’il y a eu des morts, laissons la police locale faire son travail et donner le rapport à qui de droit.
Propos recueillis par Judith Asina
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