L’ évangile » gratuité de l’enseignement » selon Félix Tshisekedi ne cesse d’alimenter la polémique au sein de plusieurs écoles sur toute l’étendue nationale. Dans les communes de Kintambo et Bandalungwa, l’arrêt de cours n’est pas à l’ordre du jour du moins pour l’instant bien au contraire ils se dispensent normalement. C’est le cas du Lycée Bolingani, du Collège Frère Alingba, des Instituts Bokolo et Ango-Ango.
Les cours se dispensent en bonne et due forme au Lycée Bolingani, Collège Frère Alingba à Kintambo, les Instituts Bokolo et Ango-Ango à Bandalungwa.
Le vent de la fameuse grève qui ne dit pas son nom ne les pas atteint. Les professeurs et les élèves répondent présents depuis le début de la rentrée scolaire au mois de septembre.
Une des autorités de l’Institut Bokolo qui a requis l’anonymat, a indiqué que jusque là ils ont reçu le transport et le logement mais l’allocation familiale et la hausse de salaire ne sont pas encore effectives. Ce directeur reste quand même optmiste.
« La situation se déroule bien ici. Les enseignements se donnent comme ils se doivent. Les professeurs ont reçu leur argent de transport et de logement, de ce côté il n’ y a pas de souci. Mais nous attendons que nos salaires soient augmentés car jusqu’ici ce n’est pas encore le cas. Il en est de même pour l’allocution familiale. Nous invitons le Gouvernement à matérialiser ses promesses » a-t-il a affirmé.
Au niveau de l’ Institut Ango-Ango sur l’avenue Mbanza-Boma au quartier Adoula, les Bleu et Blanc suivent à la lettre les cours. Constat fait dans l’une des classes où la conjugaison du verbe être au temps présent à la forme négative était suivie religieusement.
On pouvait entendre à vive voix » You are not, He is not, She is not », » comprenez » Tu n’es pas, Il n’est pas, Elle n’est pas ».
C’EST LA MÊME CHANSON
En traversant la rivière Lubudi communément appelée » Makelele » pour rallier la commune de Fatouma Inona, c’est la même chanson.
Chez les Soeurs fransiscaines missionnaires de Marie ( FMM) du Lycée Bolingani, les filles dans les locaux apprennent à coeur joie les matière l’après-midi.
Dans la cour, les élèves de la 1ère année primaire A à l’image de Jessica font la gymnastique. Sa tante maternelle Noëlla Kalomba, élève en 5ème Les matières portent notamment dans les autres classes sur la géographie, l’histoire, les mathématiques.
A un jet de pierre du terrain STP à Jamaïque, ça roule chez les Frères des écoles chrétiennes ( Fec), à Alingba.
« Nous ne sommes pas contre la gratuité de l’enseignement, les matières se dispensent comme il se doit mais nous ne voulons pas la gratuité pour la gratuité c’est-à-dire que nos salaires doivent être améliorés. Les choses se sont plus précipitées, il fallait regarder tous les paramètres. Le Gouvernement est vite allé en besogne. Je crains que ce mouvement d’arrêt de cours atteigne aussi ce grand Collège comme c’est le cas à Boboto, Elikya etc… » a lâché le professeur de français, Lady.
LE COUP DE GUEULE DE CHRISTELLE VUANGA
Sur sa page facebook officielle, la député nationale, Christelle Vuanga, a déploré la situation qui a prévalu dans son ancienne école, le Lycée Motema Mpiko dans la commune de Kasa-Vubu.
« Kinshasa ( kasa vubu ) Lycée motema mpiko. Pour la première fois depuis sa création ,le lycée ferme ses portes pendant l année scolaire. Motif : le ministre de l’ Epst ( Enseignement primaire, secondaire et technique) a exigé à la soeur (préfet ) de rembourser la totalité des frais payés par les parents au nom de la gratuité de l enseignement même pour les classes de 3,4,5,6 ième humanités. Avant tout ceci la soeur a été arrêtée par l’ANR, la bibliothèque fermée, les cours d informatique suspendus, les cours supplémentaires annulés. Nous prenons l’initiative de trouver une solution urgente à ce problème…ces enfants ont droit à l’instruction« , est montée au créneau l’élue de la Funa.
Gloire BATOMENE
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