Les activistes de la lucha auront passé une semaine en détention dans des conditions difficile, selon leur avocat. Leur libération est intervenue mardi à la mi-journée. Ils avaient été arrêtés à la foulée des manifestations organisées par différents mouvements citoyens à la date marquant la fin du deuxième et dernier mandat de Joseph Kabila à la tête de la Rdc.
À Kinshasa, plus d’une cinquantaine d’activistes de Filimbi, Ekoki, Lucha et NOGEC raflés la nuit du 19, le 20, 21, 22, voire le 23 sont toujours en détention, pour la plus part dans les locaux des services des renseignements (ANR). Carbone Beni wa Beya, coordonnateur de Filimbi est porté disparu, après son arrestation par la police et les agents de l’ANR.
A Lubumbashi au haut Katanga, les ONGDH parlent des centaines, environ 500 jeunes arrêtés pendant les manifestations, d’autres arrêtés chez eux quelques jours après les manifestations restent introuvables. Dans une déclaration conjointe lundi, ces ONGDH ont dénoncé énergiquement ce qu’elles ont qualifié de « violation massive des libertés et droits humains ».
KN
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