L’Afrique fait face à plusieurs défis qui, s’il ne sont pas affrontés avec adéquation et réalisme risque fort de dégrader tout l’environnement et par ricochet la vie des ses populations. C’est la raison même d’être de ce forum mondial convoqué du 29 au 30 août 2018 par CIFOR et d’autres acteurs internationaux très engagés sur ce terrain NEPAD, WRI, CGIAR, World Bank Group, UN Environment la liste ‘est pas exhaustive. Le constat majeur au terme de nombreuses études menées est que la déforestation et la dégradation du sol réduisent dangereusement les espaces de vie et des survie de nombreux habitants dans toutes les sous régions du continent.
A titre d’exemple, l’Éthiopie, le Cameroun et la République Démocratique Du Congo comptent parmi les 26 pays africains où l’on déplore grandement la perte des dizaines de millions d’hectares des paysages déforestés et dégradés. Les bailleurs, les représentants de chaque gouvernement des pays africains aussi bien d’autres continents, la société civile, les experts et les organisateurs se sont sérieusement penchés sur la gravité de la situation et ont planché sur des actions urgentes et la mobilisation des moyens.
Sur le champs, les participants se sont décidés de renforcer la réflexion sur la nature des solutions et des stratégies à proposer pour stabiliser la vie des populations dans un environnement restauré et propice à la mise en place des activités génératrices des revenues. Le NEPAD a initié l’initiative AFR100 (THE African Forest Landscapes Restoration initiative) en fin de mobiliser environ mille milliards quatre cents millions de dollars américains pour restaurer près de cents millions d’hectares des paysages forestiers déforestés en Afrique. Les efforts des certains pays ont été reconnus dans ce combat.
Certains pays africains ont être félicités pour les efforts menés soit pour le maintien des zones de déforestation soit pour les activités de reforestation de grandes envergures et c’est d’ailleurs ce qui aura valu au pays hôte, le Kenya d’être qualifié de bon élève et l’octroi d’un montant substantiel pour restaurer ses paysages déforestés et dégradés. Au cours de ces assises, un accent particulier à été mis sur la participation et le rôle de la femme dans la gestion des ressources naturelles vu son influence.
En marge de ces travaux quant à la République Démocratique Du Congo, non représentée au haut niveau, il a été exhorté comme tout les pays africains l’on sait déjà que sur le plan locale le gouvernement encourage les paysans à révolutionner leur méthode culturale en luttant contre l’agriculture sur brûlis qui, non seulement augmente l’émission de gaz à effet de serre, participe aussi à la déforestation. Parmi les solutions avancées, la REDd+ est parmi des solutions majeurs incontournables pour la restauration des forêts et l’adaptation climatique.
La conservation, elle est peu onéreuse. les efforts s’activent dans l’agroforesterie et le reboisement notamment dans les zones gagnées à la pratique de fabrication de braise.
Selon le Directeur général de CIFOR, Dr Robert NASI, C’est travaux ont permis à l’Afrique de démontrer la hauteur de son engagement pour la restauration des paysages forestiers dégradés et déforestés à travers les interventions des uns et des autres. Il considère que la RDC dans ces échanges occupe une place de choix compte tenu de son massif forestier appelé à être bien conservé , car,il participe sensiblement dans la lutte contre la destruction de la couche d’ozone et donc le 8millions d’hectares des forêts dégradées sont énormes. Les forêts doivent retrouver leurs couverture.
Les assises du forum mondial sur la restauration des paysages forestiers se sont déroulées au siège des Nations Unies situé en en plein centre de Nairobi au Kenya.
MM
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