Il l’a déclaré au cours du séminaire sur l’évaluation du fonctionnement des 26 Assemblées provinciales qui se déroulent depuis dimanche 14 mai à Kinshasa. Parlant en ces termes, le Président de l’Assemblée Nationale veut sauver la stabilité des provinces, surtout celles nouvellement démembrées en cette période qualifiée d’exceptionnelle.
Les Buts poursuivis par ces assises consistent à dégager les réalisations accomplies, identifier les défis et les faiblesses rencontrées, ainsi qu’explorer les voies et moyens pour améliorer leurs prestations et préciser leurs rôles dans un contexte de décentralisation administrative et territoriale, qui s’étendra aussi à d’autres entités administratives.
Dans le même aspect, Evariste Boshab a signalé que pendant cette période exceptionnelle il faut plus se focaliser sur l’évaluation avec des recommandations. De ce fait, il faut plutôt mettre en œuvre des mécanismes pouvant instituer la stabilité au niveau des institutions. C’est le cas notamment de colloque hebdomadaire pour faire le tour d’horizon ; du dialogue avec l’opposition pour pacifier son discours ; colloque élargie aux membres du bureau pour la paix institutionnelle ; audition à huit clos des gouverneurs accompagnés de ses ministres sans utiliser les motions de censures ; reformer la loi de la même manière qu’il a été institué la conférence des gouverneurs. ‘’La période actuelle nous invite à plus de réalisation puisque l’aspiration de la population est d’avancer’’, conclut-il.
Attentes
C’est Emmanuel Shadary, VPM et Ministre de l’Intérieur et Sécurité qui a initié ces travaux. Une première du genre étant donné que le pays navigue plus au rythme de la conférence des gouverneurs. Présentant l’économie générale de ce séminaire, il a déclaré que c’est en marge du premier anniversaire du démarrage du fonctionnement de nouvelles provinces issues du démembrement.
A l’en croire, c’est le moment d’évaluer la mise en œuvre de la décentralisation sous l’angle des situations-problèmes auxquels sont buté les Assemblées provinciales et qui se manifestent souvent à travers des tiraillements entre factions opposés. Il est question en effet, de procéder à l’évaluation générale du fonctionnement des Assemblée délibérantes de manière à dégager les réalisations accomplies, identifier les défis et faiblesses rencontrés ainsi qu’à explorer les voies et moyens pour améliorer leurs prestations. Les participants se penchent également sur la précision de leurs rôles dans un contexte de décentralisation administrative et territoriale, qui s’étendra aussi à d’autres entités administratives. Ce qui permettra entre autres, de dresser un état des lieux du processus de la mise en œuvre de la décentralisation depuis l’adoption de la constitution du 16 février 2016. Au-delà de cela, il faudra explorer les mécanismes de réduction des crises interinstitutionnelles et d’harmoniser de relations entre les exécutifs provinciaux et les assemblées provinciales comme cela se fait au niveau central, en vue d’examiner de nouvelles initiatives des actions en développement.
Evolution au niveau national
Au sujet de la production législative et contrôle parlementaire, Aubin Minaku, Président de l’Assemblée a signalé que des avancées significatives sont signalées en matière de travail législatif. Il a rappelé aux participants leur rôle qui consiste à faire en sorte qu’il y ait un bien-être dans la société. Raison pour laquelle, le contrôle doit être considéré comme étant une méthode de principe de redevabilité dont l’essence ne consiste pas seulement à la sanction. ‘’Dans tout cela, l’Etat est un’’, dit-il. Toutefois, il recadre que ces missives doivent respecter les règles établies par chaque familles politiques.
Judith Asina
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