La Fédération internationale de football association (FIFA) a suspendu le président démissionnaire de la Fédération congolaise de football association (FECOFA) de toute activité liée au football sur le plan national et international pendant douze mois. La Commission d’éthique indépendante lui a également infligé une amende de 64.444 euros. La FIFA accuse Constant Omari d’avoir reçu la somme de 64.444 euros d’avantages dans le cadre de négociations liées à la commercialisation des droits TV de compétitions de la Confédération africaine de football (CAF).
La FIFA suit Constant Omari jusqu’à ses derniers retranchements. Une constance pour l’organe faitier du football mondial dans le but de sanctionner l’ex-patron du football congolais et l’ancien premier vice- président de la CAF.
« Ces négociations, conduites par M. Omari pour le compte de la CAF, avaient abouti à la mise en place de dispositions contractuelles extrêmement préjudiciables pour la Confédération, qui avait enregistré des pertes financières considérables. L’acceptation des avantages en question avait entraîné un conflit d’intérêts qui avait empêché M. Omari d’accomplir sa mission vis-à-vis de la CAF avec intégrité, indépendance et détermination», renseigne le communiqué publié par la FIFA sur son site officiel.
Point besoin d’être Docteur ès ou avoir une boule de cristal pour comprendre aisément pourquoi celui que l’on surnomme « L’homme moderne » avait précité sa démission à la tête de la FECOFA il y a une semaine.
Cette sanction a déjà pris effet depuis le vendredi 18 juin dernier, date de la validation de l’accord par le président de la chambre de jugement.
Constant Omari a passé six ans au Gouvernement (Conseil) du football mondial, de 2015 à 2021, il faisait l’objet d’une enquête par la Commission d’éthique qui l’ avait d’ailleurs empêché de se présenter à un nouveau mandat au Conseil de la FIFA, le 12 mars 2021 à Rabat.
Écarté du vote par la Commission de contrôle de la FIFA il avait quitté la scène lors de l’Assemblée générale de la CAF qu’il avait dirigé et qui avait conduit à l’élection du milliardaire Sud-Africain Patrice Motsepe à la présidence.
Omari a rendu le tablier à la tête de la FECOFA, le mercredi 16 juin après 18 ans de règne. Une démission à six mois des élections au sein de cette instance de football prévues le 23 décembre prochain.
Gloire BATOMENE
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