Cette firme italienne qui a résilié le contrat avec l’OGEFREM pour magouille, corruption et détournements des deniers publics, tient à regagner d’une manière déloyale et frauduleuse à ses activités de représenter le Chargeur national congolais dans différents ports dans le monde.
Frabemar, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, avait signé en 2009 un contrat avec l’Office de Gestion du Fret Multimodal (Ogefrem) pour délivrer la Fiche électronique de renseignements à l’importation, FERI, au départ de chaque port contre paiement. Au lieu d’être versé comme prévu dans les caisses de l’entreprise, cette recette a été détournée au profit de quelques personnes dont un ancien ministre et Directeur Général honoraire de cette entreprise.
Voilà ce qui avait ouvert la porte aux enquêtes en Italie pour perquisitionner cette firme.
L’enquête pour corruption internationale par une Société Génoise qui s’occupe, de la logistique, ainsi que des déclarations et de l’encaissement des droits de douane de certains Pays de l’Afrique occidentale et centrale avait été ouverte par le parquet. Suite aux différentes perquisitions, l’enquête menée par la police a permis de prendre connaissance de documents propres à l’entreprise ainsi qu’à ses relevés bancaires.
Cette enquête coordonnée par le Substitut du Procureur, le magistrat Francesco Pinto a été instituée sur initiative de la police fiscale et ce, à la suite d’une instruction fiscale sur les agissements de la société Frabemar depuis 1995.
FRABEMAR est une agence maritime spécialisée sur l’Afrique de l‘Ouest et des États du Centre Afrique. Les contrats entre Frabemar et des correspondants en RDCongo et au Mali ont attiré particulièrement l’attention de la justice italienne qui a découvert les cadavres dans les tiroirs de cette firme maritime.
Le contrôle fiscal avait permis de découvrir des détournements fiscaux mais a aussi fait naître des soupçons des irrégularités qui pouvaient être poursuivies au pénal.
C’est pourquoi le dossier a été renvoyé au Procureur de la République. Ainsi, le siège de Frabemar situé Viale Brigate Partigiane a été fouillé par les
Agents de la Police financière. Les enquêteurs ont saisi des documents et du matériel informatique. Le tout a été analysé et l’on est tombé à des résultats catastrophiques.
Frabemar a été fondé par Franco Bernardini et agit en qualité d’agence maritime qui a jeté ses racines en Afrique de l’Ouest par des méthodes déloyales. Il représentait aussi les Conseils des chargeurs du Congo, du Niger, du Mali, de la Cote d’ivoire et de l’Angola.
La Société jouissait d’une solide réputation et était mandatée pour gérer les documents nécessaires aux opérations d’embarquement des marchandises.
Le bureau du Procureur avait dépeint un portrait très lugubre sur le patron de cette firme. Le Procureur Francesco Pinto avait décrit que Franco et Massimo Bernardini, père et fils Génois, à la tête de la Société de courtage maritime Frabemar, avaient payé des pots-de-vin à des ex Ministres et politiciens congolais, nigériens et béninois. Ces pots-de-vin ont été transférés d’un compte courant ouvert en Ligurie vers Monte-Carlo, Londres et Ile Maurice.
Dans certains cas, les Bernardini ont lors de négociations intercontinentales convaincu leurs interlocuteurs en leurs offrant des voitures de grosses cylindrées et d’autres pourboires.
En difficulté dans son pays et en RDC après la résiliation de son contrat, Frabemar tient par tous les moyens pour rentrer derrière une autre agence maritime qui serait en tout cas son bras. Angezia Genovese, est cette firme derrière laquelle, il veut signer un nouveau contrat avec l’OGEFREM pour poursuivre le pillage et la spoliation du patrimoine de cette entreprise publique à caractère scientifique et commercial.
Raison pour laquelle, une certaine opinion condamne le retour de cette firme maritime qui veut reprendre avec les antivaleurs pour s’imposer encore à l’OGEFREM.
Ce qui devrait passer, c’est se conformer en toute transparence aux exigences légales en matière de passation des marchés publics. C’est-à-dire, lancer l’appel d’offre internationale, attendre que différentes firmes soumissionnent leurs offres qui devront être traitées d’une manière égale et équitable en toute transparence. Puisque selon nos investigations, Angezia Genovese, n’aurait aucune expérience en cette matière. Elle va recourir à l’expertise de Frabemar dont l’on connait la gestion depuis 2009 jusqu’en 2013.
Dossier à suivre.
CP
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