Dans cette analyse réalisée à l’occasion de la célébration de la fête de Pâques, Stephen Bwansa cogite sur le fait que l’unique source pour atteindre les objectifs du développement de la RDC consiste à se consacrer sur le peuple. Car, le parti présidentiel dont il assume les fonctions de Secrétaire Exécutif en Chine, s’est dit qu’il faudra commencer à transformer le Congo par les congolais eux-mêmes.
Selon lui, le cap devrait être mis sur le développement. Et la transition consiste à former scientifiquement pour mieux gérer afin d’industrialiser le pays pour atteindre les objectifs des bonnes exportations et la gestion efficiente des richesses naturelles.
« Nous sommes responsables de nos choix et la liberté fait partie du processus qui construit notre nation, en nous distinguant par rapport à l’histoire du passé », interpelle-t-il. Pour cela, il faut que les uns et des autres soient les artisans d’une nation qui respecte les lois de la République, en se soumettant librement aux procédures et processus de la démocratie verte. Il précise à ce sujet que Dieu accompagne le pays, c’est pourquoi il y a nécessité de mettre en valeur selon l’histoire, le sens de liberté comme fondement de la nation. Allusion faite ici aux valeurs de liberté des espaces territoriales, de l’indépendance, respect de l’être humain, ainsi que des lois et du choix de bâtir par un modèle politique propre.
Il insiste sur le fait que les méthodes démocratiques rouges qui avaient retardé à un moment les processus de la reconstruction doivent être combattues et repoussées loin des terres congolaises.
Cela, à travers les respects de résultats des urnes et des institutions ; l’amour de la liberté comme gage d’épanouissement, de richesse, de la découverte de la vie et non celle qui mène à la mort ou la perte de la nation. A cet effet, il serait préférable de faire confiance aux états-majors, aux lois de son parti, le PPRD et de la hiérarchie. Cela, étant donné que pour lui, la politique est synonyme du respect des consignes données par le parti, surtout pendant cette période électoral où les tentations et déclarations moins constructives seront appliquées par les adversaires politiques tant nationaux qu’internationaux.
« La guerre de la reconstruction que menait le Congo aujourd’hui est une bataille sans masque ni visages spécifiques mais plutôt une force extérieur et intérieure qui a comme objectif : Dominer », relève Stephen Bwansa.
A l’en croire, l’histoire apprend que les traîtres finissent toujours par tomber au fil du temps par les inconstances, reniement du serment contracté seuls devant leurs consciences. Alors que ledit serment devrait constituer celui de l’amour pour le Congo, un engagement politique devant Dieu, de ne jamais vendre le Congo ni le trahir auprès de ceux qui le convoitent. Ici, il interpelle ceux qui abandonnent le parti présidentiel, d’apprendre à se suffire politiquement car la gourmandise politique tue la démocratie et retarde le progrès de la croissance nationale surtout celle de la civilisation. « Le chef de l’état a toujours dit que le peuple congolais n’est pas n’importe quel peuple », rappelle-t-il.
La part de la Communauté internationale
Stephen Bwansa estime que c’est par l’imaginaire que la communauté internationale a toujours souhaité des élections transparentes et justes pour la RDC. Tandis que le PPRD veut que la population soit intellectuellement instruite et avisée pour des apaisées et responsables, c.-à-d., moins mauvaise avant, pendant et après les publications électorales. Si tel est le cas, il y a nécessité d’être confiants et déterminés tout en soutenant la CENI pendant ce processus.
Il est convaincu que si l’initiateur du PPRD en son temps, a pu mettre en place le programme de la modernité nationale subdivisé en projets à caractère social, c’est pour poursuivre l’unique objectif qui consiste à renforcer la paix et atteindre l’émergence. Ce qui oblige une certaine discipline et obéissance mais dans une diversité constructive.
Toutefois la seule et unique source pour atteindre les objectifs de développement n’est autre que le peuple. « Nous nous sommes dits qu’il faudrait commencer à transformer le Congo par les congolais eux même d’abord », a-t-il conclu.
Judith Asina
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