Il s’agit de cinq ONG, notamment le Groupe Explorateur International (GEI), Human Rescue RDC (HR), Promotion de la DUDH (PDUDH), la Fondation Bill Clinton pour la Paix (FBCP) ainsi que Dieu Défenseur Universel (DDU). Dans une déclaration rendue publique le 30 août, elles pensent tels que définis par l’Accord de la CENCO, ainsi que la fermeture de tous les cachots clandestins sur l’étendue de la RDC en vue d’avoir une élection présidentielle transparente, crédible et apaisée.
A en croire ces ONG, l’élection présidentielle prévue le 23 décembre 2018 est un test pour la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) et le Gouvernement Congolais.
Elles font allusion ici à la constitution du 18 février 2006 que le président Joseph Kabila a baptisé de « la bible » mais dont, selon elle, la pratique est contraire car à l’approche des élections, le climat politique reste toujours tendu par manque d’application de l’Accord de la Saint Sylvestre et du non-respect de la constitution. Il y a également les arrestations arbitraires, les emprisonnements illégaux et les tortures physiques et morales, exécutions sommaires dans les cachots clandestins qui naissent en RDC. Dans lesdits cachots, on y trouve des gens emprisonnés dans des conditions infra-humaines et même des prisons reconnues officiellement mais où les gens sont détenus dans des conditions alarmantes et qui passent la nuit sur le sol. Parmi ces détenus figurent 11 personnes dont 7 militaires Congolais en provenance de la RCA et 5 étrangers arrêtés sans visite des membres de famille, dans lesquels plusieurs personnes sont placées dans une même cellule.
‘’Nous pensons que si tous ces aspects du respect des droits de l’homme, décrispation politique tels que définis par l’Accord de CENCO et la fermeture de tous les cachots clandestins sur l’étendue de la RDC ne sont pas pris en compte, on ne peut pas avoir une élection présidentielle transparente, crédible et apaisée’’, dit ces ONG.
Au sujet de la machine à voter, elles estiment que même si elle ne sera pas utilisée, il faut avoir une élection bien préparée et acceptable par tous pour éviter le bain de sang avant et après les élections. Bien que Corneille Nangaa, Président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) ait souligné dans une de ses déclarations que nulle part au monde il eut des élections parfaites, certes, cette argumentation met sa crédibilité en doute.
Elles souhaitent à cet effet que la centrale électorale soit vraiment indépendante et neutre pour conduire le peuple congolais aux élections crédibles et apaisées en vue d’éviter les chaos qui se présentent à l’horizon sans oublier le gouvernement congolais dirigé par Bruno Tshibala. Ce dernier avait autrefois déclaré organiser les élections crédibles que le monde n’a jamais organisées, doit tout faire pour réaliser sa promesse.
Au Président de la République, de tout faire pour que les textes de la constitution soient respectés à la loupe.
A l’opposition congolaise, d’être unie, de lutter pacifiquement et avoir un seul candidat si elle espère remporter l’élection présidentielle de décembre 2018.
A l’ONU, Union Africaine, Union Européenne et la Communauté internationale dans son ensemble de ne pas reconnaitre les élections à organiser par la CENI s’il y a des fraudes massives et sans participation des partis d’oppositions tels que l’UDPS/ Tshisekedi, le MLC, l’UNC et L’ECIDE.
Au peuple congolais, de défendre rien que la constitution et mettre hors d’état de nuire, toute personne qui oserait prendre le pouvoir par la force tel que cela est défini dans l’article 64 de la constitution.
A la société civile d’être au milieu du village pour défendre l’intérêt du peuple, de l’aider à choisir les vrais candidats et de les amener aux élections transparentes et apaisées.
Judith Asina
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