Palais de la nation, jeudi 30 janvier 2020. Sur l’agenda du protocole d’État, la cérémonie d’échanges de voeux du Président de la république avec le corps diplomatique. Un « couple » manque, pas n’importe lequel, manque à l’appel : Jeanine Mabunda, présidente de l’Assemblée nationale et Alexis Thambwe Mwamba, Président du Sénat sont les grands absents, alors que selon certaines indiscrétions, ils seraient tous deux au pays. Si le président de la chambre haute s’est fait représenter par son 1er vice-président, à la chambre basse, c’est le deuxième vice-président qui a représenté la présidente (alors que les normes protocolaires voudraient que ça soit le 1er vice-président, Jean-Marc Kabund).
Ces deux absences, en cette période de turbulence au sein de la coalition FCC-CACH en dit beaucoup, sinon tout. En tout cas, depuis les déclarations de Félix Tshisekedi sur la dissolution de l’assemblée nationale et la réplique de Jeanine Mabunda sur la procédure à suivre pour en arriver là, un profond malaise s’est visiblement installé.
Si du côté du CACH le Directeur de cabinet du Chef de l’Etat a pensé que la présidente de l’assemblée nationale à « franchi la ligne rouge », au FCC, Aubin Minaku, ancien président de la chambre basse, a soutenu que Jeanine Mabunda était en droit de s’exprimer et qu’elle n’avait violé aucun principe des us et coutumes parlementaires.
Dans cette allure, force est de craindre que ce bras de fer ne paralyse l’action du Chef de l’Etat et n’entame sérieusement le bon fonctionnement des Institutions de la république, surtout en cette période de grogne sociale. Walt and see…
PM
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