DIALOGUE NATIONAL : LA SADC ET LA CENCO A LA RESCOUSSE

Les ministres des affaires étrangères de l’Angola et de la Tanzanie, celui de la défense de Mozambique  séjournent à Kinshasa. Les trois émissaires de la communauté de développement de l’Afrique  Australe et du centre (SADC) ont échangé le lundi dans la  matinée  avec le Facilitateur du Dialogue politique en RDC, l’ancien premier ministre Togolais Edem Kodjo. Ensemble, ils ont évalué le processus du dialogue dont l’accord politique pourrait intervenir cette semaine.

« La RDC est un pays membre de la SADC et la SADC est intéressée par paix dans ce pays », déclare Georges Rebelo Chikoti, chef de la Diplomatie Angolaise. Les questions électorales ainsi que celles liées au prochain sommet international sur la RDC qui se tiendra fin octobre à Luanda en Angola ont été également au centre des discutions.

Pendant leur séjour dans la capitale de la RDC, les trois émissaires de la SADC prévoient de rencontrer également les responsables des partis aussi bien de la majorité présidentielle que de l’opposition. Cette visite s’inscrit dans le cadre du sommet de Luanda. Ces assises sont convoquées conjointement par L’ONU, la CIRGL, L’UA et la SADC et seront précédées par une rencontre des experts de ces organisations internationales et régionales. L’enjeu principal, apprend-t-on, est de faire le suivi de la situation politique en République démocratique du Congo.

Ce même lundi 10 octobre 2016, le facilitateur a aussi reçu la délégation de la Conférence épiscopale nationale du Congo qui accompagnait un émissaire du Vatican. Mgr  Oscar Cantou, assisté de l’abbé Donatien Nshole a émis sur un autre registre. Pour lui, le dialogue est une bonne chose. D’où, faut-il l’encourager. L’Eglise Catholique tiendrait aussi à la paix en privilégiant cette voie pour que la crise politico-électorale du Congo Kinshasa soit résolue. Mais, il  a martelé sur le respect de la constitution de République.

Malgré ces consultations marathons, jusqu’ici aucune date de la réouverture du dialogue n’est connue. Le projet d’accord politique  est toujours bloqué.