Le parti de Jean-Marc Kabund affirme que « telle initiative nuirait à la position diplomatique de la RDC ». Ce parti politique de l’opposition reste convaincu que ces négociations reviendraient à « légitimer un groupe armé encore sous influence étrangère ».
L’Alliance pour le changement formule ainsi plusieurs conditions préalables :
- « Aucune négociation directe avec le M23 ne sera envisageable tant que le Rwanda n’aura pas retiré ses forces militaires du territoire congolais. »
- « Le dialogue prioritaire doit se dérouler entre le gouvernement congolais et le Rwanda. »
- « Une fois le retrait des forces rwandaises du sol congolais effectué, un dialogue national et inclusif, soutenu par l’ONU et animé par un facilitateur neutre désigné par le Conseil de sécurité, devra être mis en place entre toutes les parties concernées. »
- « Le M23, une fois dépouillé de toute influence étrangère, pourra alors participer à ce dialogue. »
- « Il est crucial qu’un accord soit d’abord conclu entre Kigali et Kinshasa pour permettre un dialogue interne congolais. »
Belly Mutono, secrétaire général du parti, appelle enfin toutes les forces politiques et la population congolaise à rester vigilants et lucides face à la situation.
La rédaction
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