Le chef de l’État sortant dit vouloir la tenue des élections telle qu’inscrit dans le compromis final du dialogue national. Devant le parlement réuni en congrès, Joseph Kabila a brossé le tableau de la situation sociopolitique en Rdc. Les principaux thèmes sur lesquels étaient fixés l’attention de la population et les acteurs politiques.
S’agissant de la décrispation politique, Kabila a loué les efforts déjà fournis, surtout le compromis du dialogue qui fixe les contours de la tenue des élections. Sur ce point, bien qu’il ait loué les consultations de la CENCO qu’il avait lui-même chargé pour convaincre le rassemblement et le MLC, le message du chef de l’État se résume à « la main tendue« . » L’article 24 de l’accord offre la possibilité à ceux qui ne l’ont pas signé de venir apposer leurs signatures. » L’hypothèse d’un second dialogue vient d’être exclue. Le rassemblement qui a fait une déclaration musclée lundi soir exigeant le départ de Kabila le 20 décembre au matin va-t-il faire rétropédalage ? Nul ne le sait.
Que feront ces deux grandes forces politiques ? Rien n’est à écarter. Kabila a aussi ajouté que vouloir faire autre chose risquerait de repousser les élections. Il a dit qu’il ne peut permettre qu’un groupe d’acteurs ne prenne les congolais en otage. Que comprendre par ce message? C’est un flou qui vient de s’ajouter et l’inquiétude ne fait que se réveiller.
Sur le plan social, c’était presque le même discours mais en des mots actualisés. Le retour des investisseurs, la création des emplois, l’amélioration de la fourniture en eau. Il a confié au futur prochain premier ministre d’y veiller et aussi de travailler pour la tenue des élections dans un climat apaisé.
Joseph Kabila n’a pas oublié de dénoncer les ingérences étrangères. « Les congolais viennent de montrer qu’ils sont capables de résoudre leurs divergences. Notre pays a droit à la non-ingérence comme tout et membre des Nations-Unies. »
KN
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