C’était hier, la remise et reprise entre le Général Amuli Bahigwa et son prédécesseur Charles Bisengimana. Nouvellement nommé par ordonnance présidentiel lundi 17 juillet 2017, ce nouveau venu à la tête de la Police Nationale Congolaise (PNC) désire remonter le niveau de la police. Il considère cet aspect comme prioritaire parmi les multiples défis à relever pour sécuriser la population.
A l’issue de cette cérémonie, le Général Amuli a déclaré avoir échangé aux premières heures de cette journée, en préliminaire, avec le Commissaire général sortant. Il affirme s’être déjà imprégné du dossier de la PNC avant de prendre le bâton de commande. De ce fait, beaucoup de choses sont à faire.
Cependant, il reconnaît le travail accompli par son prédécesseur, qui a posé beaucoup d’actes positifs. Pour sa part, il va se focaliser sur la continuité des missions habituelles assignées à la police. Lesdites missions concernent la sécurité des personnes et leurs biens pour qu’il n’y ait pas de problème.
Mais sa priorité sera consacré particulières sur comment remonter le niveau de la police, qu’il considère comme véritable défi à relever. « Il faut d’abord commencer par former la police », relève-t-il.
Toutefois, il ne compte pas dévoiler tout de suite les mesures particulières par rapport aux enjeux de l’heure. Raison pour laquelle, il appelle la population à faire confiance à la police.
Satisfecit de Bisengimana
C’est sous une note de satisfaction qu’il quitte les fonctions de commissaire général de la PNC. Pour Charles Bisengimana, ses quatre années passées à la tête de cette institution sont marquées par un travail bien fait. « J’ai servi avec loyauté la RDC en offrant à la population la sécurité des personnes et de leurs biens », affirme-t-il. A cet effet, il dit avoir entrepris des réformes importantes au sein de la PNC. Ce qui a permis de rayonner son image à travers le monde ainsi que toutes les sous-régions qui entourent la RDC.
Aussi, toujours est-il que grâce à ses services, s’est-il créé des unités de la Police de protection de l’enfant et de lutte contre les violences faites aux femmes. Ce qui fait qu’à ce jour, la RDC qui était réputée capitale de viol avec plus de 75 % de cas, a baissé ce taux jusqu’à 5 %. Pour ce faire, le pays devient désormais un cas d’école, puisqu’étant enseigné à travers les pays du continent. « Nous partons avec un sentiment de satisfaction. Ceci nous permet de dire que nous nous sommes acquittés de notre devoir de servir le pays et la population », conclut-il.
Judith Asina
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