Déficit de communication: Stephen Bwansa demande à « Ensemble pour le changement » de changer de candidat président

Le Secrétaire Exécutif du PPRD/Chine demande au leader de la plateforme ‘’Ensemble pour le changement’’ d’adopter un autre style de communication préélectorale pour que le peuple congolais fasse un choix présidentiel plus équilibré au lieu de continuer à tergiverser. Dans une analyse où il scrute la déclaration du représentant de ce regroupement politique à Kigali, il propose de changer de candidat Président de la République aux élections du 23 décembre.

Pour Stephen Bwansa, il est vrai  qu’aujourd’hui la République Démocratique du Congo vie dans un espace politique de démocratie différent de celui de l’époque du “ Zaïre”. Sauf que deux  piliers de la démocratie risquent de polluer ledit espace, c’est-à-dire le discours préélectoral ainsi que la volonté réduit de certains leaders de l’opposition qui, selon lui, manœuvrent pour saboter le système électronique du processus.

Ainsi insinue-t-il ces faits pour trois raisons fondamentales dont la déclaration du candidat présidentiel de la plateforme ‘’Ensemble pour le changement’’ au cours de son passage au Rwanda, l’un des pays qui partage les mêmes frontières que la RDC. Il déplore les propos de ce derniers selon lesquels : « maintenant que je suis au Rwanda, ils vont inventer d’autres fausses accusations parce qu’ils n’aiment pas le Rwanda ». Il voit dans cette déclaration, une manière de faire croire qu’il existe un conflit entre le peuple Congolais et Rwandais. « Pense-tu vraiment que nous congolais avons peur de nos frères Rwandais ou cette déclaration  fait-il partie de votre programme pour la reconstruction du Congo? », interroge-t-il. Et d’ajouter : « quelle sera votre politique régionale en matière de sécurité, d’économie, de commerce et de diplomatie avec nos 9 voisins, particulièrement la république du Rwanda? A ce sujet, il estime que que le congolais est un peuple de paix, surtout que ses dirigeants, en commençant par le Chef de l’Etat ne vit pas en conflits avec ses voisins. Si non, comme les traditions des coopérations l’exigent, le diplomate congolais serait rappelé en consultation au pays. A cet effet, il demande aux opposants de s’attaquer politiquement au programme politique du parti au pouvoir, puisque jusqu’à preuve du contraire Joseph Kabila telle que stipule la constitution, n’est peut plus être candidat à sa propre succession.

C’est pourquoi, vouloir s’attaquer à lui nécessite d’abord de commencer par changer certaines dispositions de la constitution actuelle. « Si non, nous vous prions d’opter pour un style des communication préélectorale approprié, pouvant permettre au peuple de faire un choix présidentiel plus équilibré au lieu de tergiverser en faisant un cercle vicieux », envisage-t-il.

La peur de l’opposition

Stephen Bwansa constate que les stratégies électorales du PPRD font déjà peur à l’opposition en général et au camp de « Ensemble pour le changement » en particulier. Raison pour laquelle il recommande à ce regroupement politique de se trouver un autre candidat à la présidentielle du 23 décembre 2018, conformément au calendrier de la CENI. Il prévient ici que le PPRD, son ancienne famille est prêt à lui faciliter toutes les démarches possible pour entrer rapidement en RDC est si possible plaider pour sa cause auprès de la justice Congolaise à qui revient le dernier mot.

Il signale en passant que le débat public préélectoral a comme objectifs diagnostiquer, persuader, et déterminer dans une période politique et économique instable de ses électeurs. Raison pour laquelle il y a nécessité de trouver une autre équipe de communication électorale capables des préparer les meilleures stratégies de l’engagement politique électorale. Cela, entendu que le PPRD et la Majorité Présidentielle attendent des opposants un discours de reconstruction nationale et non de division de peuple.

« Comme l’a toujours dit notre secrétaire Permanent, le PPRD rend coup sur coup si et seulement si les mensonges électoraux et de diabolisation infondée cherchent par des déclarations  à incendie la patrie», conclut-il.

Judith Asina

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