La crise politique en Rdc évolue à une vitesse supérieure avec les effets néfastes. Si les Etats Unis, l’union européenne sanctionnent les derniers chiens de garde du président Kabila, la majorité présidentielle actionne aussi plusieurs stratagèmes pour réduire les acolytes de moise Katumbi au silence radio.
En dépit de la commission décrispation politique à la médiation des évêques de la cenco, rien ne change. Au contraire, la pression monte. Si franck Diongo s’est vu amené manu militari en prison, Kyungu wa Kumwanza, lui, s’est vu perdre ses immunités.
En levant l’immunité du Prés. G. Kyungu en pleine négociation, le pouvoir continue à s’engluer dans sa funeste logique d’affrontements ! pic.twitter.com/vaz8e721nm
— Olivier Kamitatu (@OlivierKamitatu) 27 décembre 2016
Dans ce contexte, la médiation de la cenco apparait comme un bisou de Juda que le président Kabila veut donner aux princes de l’église. Comment atterrir en douceur dans ce contexte ? Comment ne pas comprendre que la majorité présidentielle veut une chose et son contraire ? Si franck Diongo ne s’opposait pas à la médiation de la cenco, il ne subirait pas ce dernier temps.
Cependant, le modus operandis de la majorité présidentielle est médiocre car il laisse entrevoir clairement la main noire du pouvoir en place. Que l’on se rappelle du dossier mercenaire américain. Où en sommes-nous ? Des déclarations prématurées publiées à la presse, depuis que le peuple congolais attendait la suite, ce dossier a été renvoyé aux calendes grecques. Pendant ce temps, Alexis Tambwe Mwamba a été élévé au rang de ministre d’état. Donc, son travail est loué par le chef d’état. Quel paradoxe ? Le temps où le politique croyait que le peuple sent bon plus qu’il ne raisonne est révolu. A l’heure de nouveaux médias, le peuple n’est plus amorphe mais plutôt actif et participe activement à la politique de son pays. L’exemple le plus éloquent est à trouver dans l’usage et l’appropriation des différents groupes sociaux.
Joël Nz
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