A cette croisée de chemins où notre pays vit sa première passation civilisée du pouvoir, je m’incline devant la mémoire de cet illustre grand homme qui est resté constant face aux forces obscures qui ont toujours aspiré au malheur de peuple Congolais. C’est en ces termes que s’est exprimé Stephen Bwansa, Secrétaire Provincial (Prosec) du PPRD/Chine à la suite de la mort de Yerodia Ndombasi, survenue mardi 19 février 2019 à Kinshasa.
Au-delà de sa verve oratoire exceptionnelle, dit Stephen Bwansa, un sage haut fonctionnaire de l’Etat, un panafricain révolutionnaire fidèle à son combat et engagement idéologique, politique et culturelle vient de quitter la RDC.
Pour lui, c’est avec amertume qu’il a appris le décès de ce fidèle compagnon de lutte de M’zee Laurent-Désiré Kabila, et ami personnel Zhou Enlai, tout Premier Ministre de la République Populaire Chine. Pour lui, il a été l’un des symboles du combat de la résistance contre l’occupation du pays. Il rappelle que ce révolutionnaire de notre ère a assumé des postes stratégiques, notamment Directeur de Cabinet du Président de la République, Ministre des Affaires Etrangères, Vice-président de la République en charge de la reconstruction et du Développement puis Sénateur de la Province du Congo Central depuis 2007.
Cependant, il garde en mémoire trois rencontres qui l’ont particulièrement mis le pied à l’étrier. Il s’agit du 2ème sommet Chine-Afrique à Beijing en chine où il était venu représenter le président Joseph Kabila Kabange empêché à cause des préparatifs de l’élection présidentielle de 2006 qui pointait à l’horizon. A l’époque l’ancien Vice-président de la république avait martelé sur l’intérêt des élections pour lesquelles le processus de réunification du pays et le choix des dirigeants avec cet aphorisme « qui est qui, qui a fait quoi et avec qui ».
Au-delà de cela, il relève la décision de souveraineté prise en 2005 avec les partenaires chinois par la signature du contrat d’un projet agricole dans la commune urbano-rurale de la Nsele. Cela, au motif que le pays ne pouvait pas se permettre de laisser passer une opportunité concrète de changer le quotidien des populations semi-rurales pour des intérêts partisans. A l’en croire, ce dossier était en « gel politique » si j’ai dans l’un des ascenseurs de la Vice-Présidence de la République en charge de l’Economie et Finances.
Un autre élément dont il se souvient c’est la rencontre d’exhortation lui accordé avec la délégation d’entrepreneurs Asiatique, en 2006, au Palais des Marbres, dans le bureau de M’zee Laurent-Désiré Kabila, avec les messages suivants: « C’est ici que le M’zee a été tué. Nous devons continuer sans relâche la mission dans le processus de la modernisation de notre pays».
Judith Asina
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