Le vice-ministre de l’énergie, Prince-Willy Mishiki, fait encore parler de lui. L’homme qui devient, de plus en plus, tristement célèbre par ses déclarations, est aujourd’hui pointé du doigt comme premier suspect du sabotage de l’Eglise St Dominique, hier dimanche, par des personnes non autrement identités.
Après ses propos sur Etienne Tshisekedi, dont une plainte a d’ailleurs été déposée à l’office du Procureur général de la République, le vice-ministre qui avait mis en garde la Cenco qu’il a jugé partisane dans la mission de bons offices lui accordée par le Chef de l’Etat, avait aussi déclaré, dans une interview à notre consœur Sylvie Bongo de CMB, que sa base serait prêt à « incendier » l’Eglise catholique.
Après la mise à sac de l’Eglise St Dominique, l’homme devient-il Prophète de malheur ou premier suspect ? Difficile de l’affirmer. Toutefois, à en croire les autorités, une enquête est ouverte pour déterminer les responsabilités. Mais, ce qui est aussi vrai, c’est que des tracts non signés ont circulé le week-end dans la capitale, appelant au sabotage des édifices catholiques, notamment les écoles et les églises.
D’aucuns se demandent, comment u membre du gouvernement, soumis à un code d’éthique et surtout à la retenu quant aux déclarations à faire, peut-il se distinguer si tristement dans des propos suspects et troubles sans qu’il en soit du moins interpellé par l’institution dont il fait membre ? En tout cas, le gouvernement, par le biais de son porte-parole, a condamné les actes de vandalisme perpétrés par des inciviques à St Dominique, mais pas des propos suspects d’un de ses membres.
P. MALUKU
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