»Une jeunesse, une culture pour une génération ». C’est un aveu de Jurés Musafiri lors d’un entretien ce mercredi 26 mai 2021 avec la Rédaction de Matininfos.net.
Au cours de cet entretien, ce jeune artiste et chanteur classique a révélé que c’est depuis son jeune âge qu’il a commencé à apprendre la musique et exprimer sa passion au travers les chants sous différents styles.
»Ma motivation dans ce projet, est d’abord ma passion à la musique, qui est toute ma vie mais plus particulièrement, la situation de mon pays qui ne cesse de s’aggraver tous les jours. Souvent je me demandais, moi étant musicien, que peux je faire pour mon pays, pour lutter pour la paix et je n’avais pas de réponse car je me disais ne pas avoir de pouvoir, moins encore de moyen ni d’arme pour faire quelque chose mais, ce devoir de mémoire est notre arme, notre façon de nous battre. J’ai enfin compris que ma musique peut être une grande contribution à la lutte pour la paix dans mon pays, pour la cohésion sociale dans notre région des grands lacs et à l’unité dans notre monde », a-t-il déclaré.
Par la même occasion, le Directeur du choeur des petits chanteurs Saint Gilles de la cathédrale Notre-Dame de la paix à fait savoir qu’il organise un concert classique ce samedi 29 mai à l’Institut Français de Bukavu avec d’autres chanteurs venant de Goma et Bukavu, ainsi qu’un groupe d’instrumentistes pour l’accompagnement, dans le but d’assister les enfants orphelins de l’orphelinat de Katana dans le Sud-Kivu.
»Ce concert, c’est d’abord pour donner aux amateurs et fans de la musique classique un moment magique pour savourer cette musique qui est rare chez nous. Mais aussi faire une récolte des fonds pour les orphelins et les démunis, les enfants », a-t-il dit.
Il invite par ailleurs à tous les fans de la musique classique et la population du Sud-Kivu à participer massivement à ce concert en vue de soutenir ces enfants.
Les frais de participation à ce concert classique sont fixés à 5$ et 50$ avec une bouteille de vin (VIP), débutera à 19h00, heure de Bukavu à l’Institut Français.
Jules Ninda
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