Entant que Haut Conseil de Justice Chrétienne Internationale (HACOJUCI), Dieu lui a révélé que les élections se tiendront en 2020, après une transition de trois ans, à partir de 2017. Et ce, après avoir établi une nouvelle Constitution populaire, ainsi que mis en pratique un plan de sauvetage qu’a confectionné sa structure. Le Pasteur William Ongonyu, Président de cette structure, pense qu’il n’est pas question d’aller aux urnes dans la précipitation.
Au cours d’un entretien avec votre journal, cet homme de Dieu demande au peuple congolais de ne pas se tourmenter, puisque la Centrale électorale a prévu élections en fin 2018. Cela étant, l’unité nationale s’impose pour que le peuple regarde dans la même direction.
Il insinue que Dieu a sa volonté et vision pour la RDC, tout en déplorant que la date des élections soit aille de report en report. Seulement, toujours est-il que le Seigneur lui a parlé de ces scrutins en 2020, puisqu’il n’y a pas moyen d’aller aux urnes dans la précipitation et sans fondement. Surtout que le peuple congolais vit sous pression, une situation qui le pousse à parler et dire n’importe quoi, au moment où le pays a besoin de stabilité. Cela étant, le congolais peut supporter d’avoir une transition de trois ans à partir de 2017, une nouvelle Constitution populaire, ainsi que la mise en pratique d’un plan de sauvetage constitué par sa structure.
Son vœu le plus ardent est d’avoir les élections dans la tranquillité et la paix, en vue de résoudre les problèmes auxquels le pays fait face.
Mais avant tout, deux choses doivent s’accomplir. La première est la mise en œuvre d’un plan de sauvetage, puisqu’il y a un constat selon lequel, le conflit politique et religieux de la RDC est basé sur les confessions religieuses. Il s’inquiète que les politiciens ne fassent confiance qu’à la CENCO, alors qu’elle est une communauté singulière parmi les huit confessions religieuses. A l’en croire, Dieu recommande de jouer à la sagesse conformément à Proverbe 11, 14 : « lorsque la prudence fait défaut, la nation tombe ». C’est pourquoi, il y a nécessité d’une table ronde inter-confession religieuse qui fera un état de lieu, en vue de s’entendre.
Pasteur William comprend mal que les catholiques sont toujours impliqués dans toutes les institutions depuis l’indépendance jusqu’à présent, malgré sa d’hostilité. Pour lui, l’église ne peut pas envoyer les gens dans la rébellion, ni la désobéissance civile, encore moins dans un plan B. Raison pour laquelle il n’est d’accord ni de ce qui s’est passé le 31 décembre, encore moins de la marche prévue dimanche 21 janvier 2018 prochain. Il se réfère aux évènements de février 1992, où le Gouvernement de l’époque a réprimé le peuple qui est descendu dans la rue, mais qui jusqu’à présent personne n’a été indemnisé ni par le régime de l’époque ou encore par l’église catholique initiatrice de ce mouvement.
L’autre chose c’est d’arrêter l’hémorragie de comportement des églises et serviteurs de Dieu qui incitent les gens à la haine. Ici, il insiste sur l’importance pour la République d’avoir un Ministère de Religion, gestion de conflit et réconciliation nationale qui va pousser toutes les confessions religieuses à s’organiser et avoir un plan commun. L’idée consiste à confectionner un code d’éthique moral qui sera considéré comme cheval de bataille permettant de marcher selon la mission de Dieu. « Nous sommes des bergers, nous n’aimons pas la guerre. Mais, nous devons amener notre apport de façon à ce que le Gouvernement travaille sous le label des confessions religieuses », souhaite-t-il, entendu que chaque nation marche selon la révélation qui est la sienne.
Loin de lui l’idée de défendre le régime en place avec Kabila pour qui il a beaucoup d’estime. Le Pasteur William pense que le Président de la République a besoin d’hommes animés de bonne volonté, ainsi que des serviteurs de Dieu qui ont des visions pour l’aider. Il croit dur comme fer que le Chef de l’Etat n’a pas eu le temps de réfléchir favorable de se concentrer sur sa vision, puisque les guerres lui ont fait défaut. Il fustige également le comportement de critiquer les dirigeants alors que la Bible recommande de les bénir.
Judith Asina
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