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Le torchon brule et brule encore entre Kinshasa et Bruxelles. Depuis la décision du royaume de la Belgique en janvier 2018 de suspendre la coopération bilatérale avec la République démocratique du Congo, Kinshasa veut donc lui rendre la monnaie de sa pièce. Après la fermeture de la maison Schengen et le consulat d’Anvers, c’est la compagnie aérienne belge Brussels Airlines qui voit ses fréquences des vols vers la RDC réduites de sept à quatre.
Officiellement, Kinshasa évoque le principe de réciprocité. Dans une correspondance adressée à la représentante de la compagnie Brussels Airlines à Kinshasa, le Directeur Général de l’autorité de l’aviation civile, Jean Tshiumba Mpunga est formel. « Par la présente, je vous informe que faute de réciprocité dans l’exploitation des services aériens internationaux entre la RDC et la Belgique, le nombre des fréquences hebdomadaires allouées à votre compagnie aérienne Brussels Airlines est réduit de sept à quatre, à partir du lundi 5 février ».
Ainsi donc, la compagnie aérienne belge est sommée de présenter « sans délai » un nouveau programme pour approbation.
Pour bien d’observateurs, il s’agit là d’une décision purement politique parce que Congo Airways, la compagnie aérienne congolaise, ne peut pas avec ses quelques avions.
PB
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