Voilà 40 ans qu’a éclaté le Soulèvement Populaire de Kwangju (18/05/1980).
La Clique de JON Tu Hwan ayant accaparé le pouvoir en Corée du Sud en décembre 1979 par un Coup d’Etat proclama le 17 mai 1980 la Loi Martiale-10 ordonnant notamment l’interdiction de toutes les réunions et les activités politiques, la fermeture de toutes les écoles supérieures et le rigoureux contrôle préliminaire des médias. De même, elle arrêta la nuit du 17 et au petit matin du lendemain, le 18, bon nombre d’étudiants et de personnalités démocratiques de différentes catégories.
Indignés, les étudiants et la population de Kwangju se soulevèrent le 18 mai. Le nombre des révoltés engagés dans la manifestation pour demander la révocation de ladite Loi, y compris les habitants des environs de la Ville Kwangju, s’élevait à plus d’un million. Le système de domination fantoche dans la Province Jolla du Sud fut presque paralysé et la résistance de la population renforcée davantage.
Effrayé, JON Tu Hwan ordonna d’étouffer le Soulèvement. Ainsi, des effectifs pléthoriques de l’Armée sud-coréenne, notamment 5 brigades des forces spéciales aéroportées, armées de chars et autres blindés, de canons, de missiles, d’avions, etc., furent mobilisés. Ces forces massacrèrent sauvagement des révoltés et la Vile Kwangju se transforma en mer de sang. Des milliers de personnes furent tuées ou blessées.
A l’époque, les médias du monde condamnaient le crime homicide de la clique fasciste militaire en qualifiant Kwangju de «lieu de bain de sang» et de «ville où planent uniquement les fantômes».
Ces dernières années sont publiés de nouveaux témoignages et documents révélant les atrocités de la clique de JON Tu Hwan.
Le document «Mesures du Commandement d’enquête conjointe» obtenu le 13 mai 2019 par le journal sud-coréen Han-kyore (une nation, NDLR) contenait les données montrant qu’on avait rapporté après examen à JON Tu Hwan (Chef du Commandement d’Enquête Conjointe lors du Soulèvement de Kwangju), l’orientation du règlement de l’Incident de Kwangju; environ 500 révoltés seraient punis, dont 30-40 ayant accompli la tâche principale seraient condamnés à la peine capitale.
De même, un document élaboré le 25 mai 1980 par le Secrétaire d’Etat US indiquait; «JON Tu Hwan, personne influente de l’Armée, a conclu qu’il fallait une opération militaire. Le Chef d’Etat-Major interarmées a promis d’informer les USA par le Commandant en Chef des Troupes Armées US en Corée du Sud, avant le lancement de l’opération militaire.».
En outre, un document rédigé le 26 mai 1980 faisait remarquer; «JON Tu Hwan a décidé de réprimer Kwangju. Le Chef d’Etat-Major interarmées a annoncé au Commandant en Chef des Troupes Armées US en Corée du Sud que l’Armée martiale déploierait son opération à Kwangju après 00:00 du 27.»
Cependant, JON Tu Hwan refuse d’être jugé en niant toujours ses crimes et est en train de mener une vie fastueuse sous la protection de la Police.
Actuellement, des voix s’élèvent plus haut en Corée du Sud pour punir le traître JON Tu Hwan, auteur du massacre de Kwangju.
Le meurtre n’échappera pas au châtiment sévère du Peuple.
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