1) RPDC; La Déclaration du porte-parole du Ministère des Forces Armées Populaires (07/05/2020)
Ce 6 mai, les Autorités sud-coréennes ont organisé des manœuvres militaires conjointes en lançant une vingtaine d’avions de combat appartenant au Quartier Général de combat aérien des forces armées aériennes, y compris F-15K, KF-16, F-4E et FA-50, et des navires de guerre de la 2ème Flotte des forces armées navales, dont navire rapide, dans les points chauds de la Mer de l’Ouest de Corée.
Point culminant de la confrontation militaire, ces manœuvres insensées belliqueuses sud-coréennes ne permettent à leur suzerain de trouver aucun prétexte pour justifier leurs paroles réitérées à eux qui ne répétaient à tout bout de champs qu’une interruption, un grand regret, etc., en nous disant que nous ne répondons pas aux efforts de détente de la situation dans la Péninsule coréenne.
Ainsi, tout retourne au point de départ de l’époque qui précède le Sommet intercoréen 2018.
Les présents exercices conjoints sont menés ouvertement dans l’air et sur les eaux, points les plus chauds de la Mer de l’Ouest de Corée qui était théâtre d’un conflit armé entre les deux parties Nord-Sud, et en prévision d’on ne sait quels «signes anormaux» et «provocation» de notre part.
Ce qui est plus grave, c’est que les Autorités militaires sud-coréennes ont effectué les manœuvres susmentionnées, en nous qualifiant d’«ennemi».
C’est une grave provocation que nous ne pouvons jamais tolérer; la situation nous impose de nous y opposer.
Les Autorités militaires sud-coréennes n’ont pas tenu secret leur but de ces exercices; améliorer la capacité de riposte contre les tirs et la «provocation» surprise du Nord, frapper le point d’origine de «provocation» de l’«ennemi» et repousser des forces de renfort.
Ces provocations téméraires sud-coréennes sont un défi total et une trahison ouverte à un Accord Militaire Nord-Sud qui donne parole devant toute la Nation coréenne que les deux parties s’engagent à suspendre chacune toutes les actions hostiles contre son adversaire sur terre, sur/sous mer et dans l’air, et surtout à faire de la Mer de l’Ouest de Corée la zone pacifique.
Cette occasion nous suffit de saisir de nouveau jusqu’à la moelle la vérité que la nature de l’ennemi ne change jamais.
Comment pouvons-nous rester les bras croisés, alors que l’ennemi se démène pour nous (République Populaire Démocratique de Corée; RPDC) attaquer?
2) Corée; Le Jolgu–pho (1er genre de canon à tir courbe)
La fabrication du 1er genre de canon à tir courbe et son utilisation dans la bataille sont entrées dans l’histoire coréenne du Moyen-âge.
La structure du Jolgu–pho (mortier-canon, NDLR), sa position de lancement et ses procédés de chargement sont très analogues à la forme du mortier et à son pilonnage.
A l’époque des 3 Royaumes (Co-guryo, Paekje et Sila), Jolgu–pho s’appelait autrement Sinki (arme mystérieuse, NDLR).
C’était une arme très puissante pour détruire des ouvrages mobiles, notamment tramway et navire, dans les combats en montagne ou ceux en forteresse.
A l’époque du Coryo (918-1392), sans parler de ces 3 Royaumes, Jolgu–pho se considérait comme une arme inaccessible aux gens ordinaires, comme cela était le cas d’autres armes à feu, et était traité comme un trésor très précieux de l’Etat.
En Corée, cet armement a été standardisé au 15ème siècle et s’est inscrit dans le «Registre des Chongthong», livre ancien d’armes à feu.
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