Stephen Bwansa, S.E du PPRD/Chine (Ph. Tiers)
Stephen Bwansa, S.E du PPRD/Chine (Ph. Tiers)

Contour politique en RDC. Stephen Bwansa : « notre combat est focalisé sur la continuité de la reconstruction nationale et la refondation d’une démocratie participative verte »

Dans cette analyse intitulée : ‘’les victoires de combat de l’histoire politique congolaise : acquis et défis à relever’’, il est convaincu que le parti au pouvoir est héritier d’une indépendance combattue et fragilisée durant toute la mutation de lutte d’idéologie politique, alors que le pays est à reconstruire. Stephen Bwansa, Secrétaire Exécutif du PPRD/Chine veut que la  République soit placée sous les statuts d’un Etat en chantier, avec les mêmes fondements que les pères de l’indépendance ont voulu créer, c’est-à-dire, un « Etat fort et prospère au cœur de l’Afrique ».

Le programme du Chef de l’Etat a mis le pays en chantier, à travers un programme de développement, en vue de le moderniser d’ici un temps bien déterminé. L’idée consiste à construire la démocratie congolaise à l’esprit de la genèse de l’indépendance. C’est pourquoi de manière pragmatique, deux élections ont été organisées et la troisième s’annonce bientôt. De manière avisée, le conflit entre les institutions Présidence et primature a été évité comme ce fut à l’époque de Kasa-Vubu. Aussi, a-t-il été mis sur pied les 26 provinces comme l’ont souhaité les pères de l’indépendance et la Constitution, au sujet de la décentralisation qui prône une démocratie à partir la base.

Cependant, le principal combat est plus focalisé sur la continuité des œuvres de la reconstruction nationale, la refondation d’une démocratie participative verte ainsi que le respect des traités internationaux.

Défis politique de l’heure

Pour Stephen Bwansa, les problèmes de l’environnement politique ont commencé après l’indépendance. Et la raison de l’instabilité est plus fondée sur le refus de certains colonisateurs de voir Lumumba et ses camarades travailler dans l’unité, en les empêchant surtout de réfléchir sur la mise en valeur des programmes présentés comme piliers révolutionnaire de la construction de l’Etat Congolais et d’Afrique.

Et Mobutu, après divers épisodes d’une politique instable entretenu par l’extérieur, utilisait certains politiciens influents de l’époque pour déboulonner et désorienter la nation vers un vrai combat.

Dans les annales  

La lutte de la période d’indépendance était un programme pragmatique pour la liberté, focalisé sur deux projets fondamentaux, parmi lesquels l’indépendance et le développement. Ce, sur base d’une vie d’humiliation dont les politiques étaient intentionnellement victimes par certaines puissances coloniales.

A croire Stephen Bwansa, ces projets avaient comme première mission, l’instauration d’un Etat de droit, la restauration de la justice sociale entre congolais et le réajustement d’équilibre dans les relations politiques et économiques. Cela, au travers d’une diplomatie bien ficelée avec les autres peuples du monde, le renforcement de combat sur l’indivisibilité de la nation congolaise ainsi que le respect sacré de la souveraineté nationale que Lumumba n’a cessé de répéter à plusieurs reprises. Il y avait également, la mise en place d’une démocratie ‘’verte’’ pour la stabilité de la République.

L’autre projet consistait à bâtir un système économique et financier fort, capable de répondre aux défis de l’après indépendance, du développement des congolais d’une manière très stratégique mais progressive. Ce qui devrait se faire en étudiant avec le temps et les circonstances, les contours juridiques capable de véhiculer le contrat d’affaire ainsi que des rapports d’intérêts économiques entre Etat tout en privilégiant les bons rapports politique des pays amis.

A son avis, les deux piliers majeurs de l’époque consistaient pour les élites, de restaurer les défis de programme de la société de manière réfléchi, innovante et progressive, en vue de léguer un héritage loin des turbulences et spectacles de démocratie de carton rouge. Puisque, lesdits cartons sont sources d’instabilité politique et démocratique qui bloquent le processus du développement du pays d’une part.

D’autre part, la présence de ces cartons rouges est perçue comme une stratégie non productive qui consiste à créer des sanctions économiques et financières dans le but de bloquer stratégiquement le financement des projets qui devraient suivre un parcours non-stop conformément aux engagements pris avec certaines institutions financières.

Stephen Bwansa regrette qu’aujourd’hui comme hier, certains continuent d’appliquer malignement la tendance du carton ou feu rouge comme étant une tactique d’idéologie politique avec comme objectifs des sanctions économiques populaire contre le régime de Joseph Kabila. Pour ceux-là, faire plier le régime actuel signifie créer des milices économiques, avec l’idée de soutirer le pays de son âme pour la construire avec un esprit sans chair. ‘’Intéressant comme stratégies politiques pour accéder au pouvoir et d’attirer l’attention du peuple, la compassion de l’Eglise et l’intervention des partenaires traditionnels de la République. Certains vont même chercher les moyens de créer des terroristes économies dans la République par le non-paiement des taxes, des douanes, refus du paiement de Go-pass etc ‘’, note-t-il, ajoutant qu’on ne doit pas jouer avec la vie de la République.

Il revient au peuple lors des élections qui pointent à l’horizon, de faire des bons choix en vue de barrer la route aux politiciens de démocratie des cartons  ou feu rouge qui ont tendance à vouloir bloquer le système de développement et de l’économie de la RDC.

Judith Asina

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