Depuis le début de la semaine en cours, la classe politique Congolaise est en mouvement à la Cité de l’Union Africaine en vue des consultations par Bruno Tshibala, Premier Ministre, pour la constitution du Gouvernement. A cet effet, Majorité Présidentielle (MP), opposition signataire de l’UA, Pionniers de l’UDPS, NOGEC et autres se sont succédé à ce rendez-vous, avec des propositions et listes de leurs candidats ministrables.
Seulement, toujours est-il que le Chef du Gouvernement tient mordicus à relever les défis de trois principaux axes lui établis par le Président de la République, notamment la sécurité, le social de la population ainsi que l’organisation des élections.
Ci-dessous, les propos de quelques équipes au sortir de la rencontre avec Bruno Tshibala :
Aubin Minaku
La constitution du Gouvernement n’est qu’une question de jour. Nous avons suivi le plan d’action du Premier ministre pour mettre en place le Gouvernement. Et, il nous a résumé les orientations du Chef de l’Etat. Cependant, nous sommes heureux de constater que le PM tient beaucoup à la mise en place du Gouvernement conformément à l’accord du 31 décembre, jusqu’au niveau de l’arrangement particulier dont nous ne dévons pas nous départir. Il y a plusieurs branches de l’arrangement particulier qui ont fait objet de consensus de la part de toutes les composantes.
Etant donné qu’il y a un accord qui nous lie, nous tenons à la respecter. L’arrangement particulier a été bloqué à cause de la désignation de deux personnes. Maintenant que le Président de la République a nommé le PM conformément à l’accord, il est clair que nous puissions tenir compte des points de consensus portés par ces arrangements.
Il faut préciser cependant que, les Ministères de souveraineté sont de la compétence du Président de la République selon l’arrangement. D’ailleurs, Il n’y avait même pas débat à ce sujet.
Vital Kamerhe, Opposition signataire de l’accord de l’UA
Nous avons clairement dit qu’il faut finaliser l’arrangement particulier. Car, il y avait des questions de la nomination du PM et Président du CNSA. Nous pensons qu’il n’y a plus rien qui puisse bloquer la signature de l’accord. Nécessité de finaliser l’accord parce que l’arrangement particulier fait partie de l’accord.
Ensuite, nous avons dit au PM la priorité qu’il faut accorder aux problèmes socio-économique dont la dégradation est un danger permanent pour la République.
Aussi, avons-nous parlé des problèmes d’insécurité, dans l’Est dont la situation est en train d’être calmé. A présent, c’est surtout dans le Kasaï central avec le phénomène Kamwina Nsapu, qui inquiète tout le monde.
Mais, nous avons plus insisté sur le fait que le Gouvernement à venir, qui doit être d’union nationale puisque l’opposition signataire n’entend pas participer à un gouvernement de figurant, l’objectif étant d’organiser les élections.
Michel Bongongo, Opposition Républicaine (OR)
Nous avons été convoqués par le PM pour le compte de l’OR en vue de parler autour de la formation du Gouvernement. Le PM a présenté les propositions dont nous ferons rapport à l’Autorité Morale, Kengo wa Dondo.
Il n’y a pas de problème à l’OR puisque l’équipe qui s’est présenté devant le PM était mandatée officiellement par l’Autorité Morale.
Constant Mutamba, NOGEC
Nous avons rencontré le PM entant que Nouvelle Génération pour l’Emergence du Congo (NOGEC) qui a été à l’avant-plan dans ce qui était considérée comme lutte pour arracher la primature.
Ensuite, le Chef du Gouvernement nous a fait part de la vision qui va prévaloir aux différentes actions qui seront mené par le prochain Gouvernement pour lequel il souhaite une forte participation de la jeunesse.
Il sera question de se focaliser sur le social, les élections et la sécurité. Cela, sans oublier les jeunes qui sont souvent victimes de manipulation de tout bord. Avec Bruno Tshibala, un travail d’arrache-pied sera débattu pour faire adhérer tous ces jeunes à la vision du PM imprimée par le Président de la République.
Il faut préciser que la finalité de notre lutte était d’accéder au pouvoir que nous avons aujourd’hui. Et donc, plus question de décevoir le peuple !
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