Coincés sous le poids de ses préalables, Tshisekedi et le rassemblement non-partant pour le gouvernement d’union nationale

Il est plus que jamais clair que le rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement ne prendra plus part au gouvernement d’union convenu au dialogue de la cité de l’UA. La déclaration lue cet après-midi par José Endundo à l’issue d’une longue réunion chez Tshisekedi a révélé les couleurs.

Cela marque-t-il l’échec de la médiation de la CENCO ? On pourrait dire oui. Kamerhe l’a ainsi dit après la tête à tête  entre le chef de l’État et la délégation que le président de l’UNC avait conduit au palais de la nation dans la foulée de la démission de Matata. Une synchronisation qui n’est pas innocente, a lâché un habitué du palais.

Alors que couraient des murmures sur leurs noms depuis le début des contacts de la CENCO, alors qu’ils étaient annoncés potentiels successeurs de Matata, Olivier Kamitatu, François Mwamba et Felix Tshisekedi ne pourront peut-être plus, du moins dans un futur proche succéder Matata au palais de l’avenue 3Z. Pour raison, le refus catégorique du rassemblement à signer l’accord issu du dialogue national. Un piège a laissé entendre un proche du comité des sages. « Ils (la MP) ont voulu se moquer de nous en posant pareille condition. Revenir signer ce texte ne nous fait pas respecter, alors que nous avons mis sur table une contre-proposition pour débattre« , conclut notre interlocuteur. Il revient à dire que le rassemblement attend un nouveau dialogue. C’est le cas du MLC qui a dévoilé son cahier des charges et le temps qu’il faut pour un nouveau dialogue cet après-midi.

La roue tourne déjà à vive allure, le rassemblement et le MLC seront laissés [pour compte], si le chef de l’État passe à la nomination du premier ministre d’ici mercredi ou vendredi, tel qu’il se murmure.

KN