La fin de l’année 2016 dans le pays de Lumumba est vraiment tonitruante. D’un côté, l’on dialogue pour la 2eme fois à moins de deux mois après l’échec du dialogue made in kodjo. De l’autre cote les sanctions de l’Union européenne et l’ultimatum américain ne cessent de tomber.
A suivre de près l’évolution du deuxième dialogue, il est difficile pour les évêques d’atterrir en douceur vues les positions de deux forces en présence. Il paraît très difficile que le président Kabila cède aux exigences du rassemblement qui tient mordicus sur son départ dès ce 19 décembre à minuit, date constitutionnelle de la fin de son deuxième et dernier mandat.
Tshisekedi va-t-il désamorcer la bombe du 19 par échange de la primature et de la Ceni? Quelle sera la partition du camp Kamerhe qui s’oppose à la restructuration totale de la ceni. Devant l’intransigeance de deux forces en présence, sans pression extérieure, il serait difficile pour la puissante église catholique de trouver un atterrissage en douceur. Pour cause, plusieurs divergences sur le concept respect de la constitution. Si pour le rassemblement, il faudrait un régime spécial à la fin du 2eme et dernier mandat du président Kabila, pour la MP et ses alliés opposants dialogueurs, le régime spécial est anti constitutionnel. D’un côté, le rassemblement est convaincu qu’il ait transition mais sans Kabila. Impossible rétorque la MP qui s’argumente par l’article 70, alinéa 2 de la constitution tel que interprété par la cour constitutionnelle il y a peu.
Dans ce contexte, la sagesse des pères de l’église est importante pour concilier les points de vue pour ce temps court qui reste avant la date fatidique du 19 décembre.
Joël NZ
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