cenco, lundi 27 mars 2017
Le président de la Cenco, l'archevêque Marcel Utembi et le secrétaire général de la Cenco, Donatien Nsholé, le 30 décembre 2016 à Kinshasa.

Echec constaté à la CENCO ce lundi 27 mars 2017 sur l’arrangement particulier : les évêques sollicitent l’implication du président Kabila pour la mise en œuvre de l’accord

C’est aux alentours de 22 heures, heure de Kinshasa que la cérémonie de clôture de l’arrangement particulier  à la cenco avait débutée alors que la plénière était supposée avoir déjà commencé à 20 heures. Comme toute chose a un début et une fin, il y a un temps pour tout c’est à dire un temps pour commencer et un temps pour clôturer.

Les évêques, par le biais de Mgr Marcel Utembi; ont remercié le président de la République, les parties prenantes des discussions du Centre interdiocésain, le peuple congolais, les professionnels des médias et le gouvernement de la république pour la logistique et la sécurité.

L’heure de rendre compte de la mission de bons offices était venue déclare le président de la Cenco lors de son discours.  « La mission a été accomplie en deux phases : la première avec la conclusion de l’Accord du 31 décembre 2016 dit accord de la saint sylvestre et la seconde avec les travaux sur l’arrangement particulier » a dit le président de la Cenco, Mgr  Marcel Utembi.

D’après les évêques, les avancées majeures ont été obtenues sur les points suivants:

  • Le gouvernement (principe, missions et format);
  • le CNSA (composition, quota, etc.);
  • le chronogramme (le renouvellement de la CENI, le CSAC, etc.)

Par contre, l’arrangement particulier n’a pas connu d’aboutissement heureux  et les résultats obtenus dans cette dernière phase de discussions sont loin de satisfaire la population à cause de deux  sempiternels points de blocage:

  • le mode de désignation du premier ministre ;
  • la désignation de la personne qui devait remplacer le feu Etienne Tshisekedi Wa Mulumba à la tête du Comité National e Suivi de l’Accord (CNSA).

Malgré cet échec, la cenco propose les voies de sortie tout en appelant à  la responsabilité du président de la République pour son implication personnelle à l’aboutissement de l’accord de la saint sylvestre.

C’est ainsi que se clôture les négociations directes sur la mise en œuvre de l’accord du 31 décembre 2016.

CMB

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