La reprise des pourparlers au centre interdiocésain courent le risque de s’enliser si l’on y prend garde. Les points les plus saillants n’ont toujours pas été soumis au débat. Ils continuent d’être postposés, alors que les jours continuent de passer.
Après la presque finalisation des échanges sur le comité national de suivi, les évêques ont proposé aux délégués de reprendre les travaux ce vendredi, peut-être le temps de poursuivre les discussions en informel, contacter les vrais chefs de file de deux principaux plateformes politiques. Une plénière est convoquée ce vendredi après-midi.
« Nous nous sommes fixés de nous retrouver vendredi après-midi après un deuxième round des contacts entre différentes parties prenantes. Ce n’est pas pour le partage des postes, c’est ce qui choque le peuple. Mais c’est plutôt pour trouver un véritable accord qui soit véritablement inclusif et consensuel. C’est pour qu’il y ait de garantie, qu’aucune partie ne puisse bloquer le processus électoral ou s’arroger un grand pouvoir. Que tous les aspects soient verrouillés. Vous savez que d’ici peu, toutes les institutions et même l’Assemblée nationale sera illégitime. Nous sommes dans une période exceptionnelle, raison pour laquelle, il y a des atermoiements. Chacune des parties doit donner des garanties mutuelles », dit Olivier Kamitatu, cadre G7.
Ce vendredi, les délégués tenteront de boucler le gros du boulot.
KN
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