Alors qu’un climat d’optimisme tentait de gagner certains compatriotes sur l’aboutissement rapide du dialogue national à la CENCO, les déclarations des acteurs en discussions reviennent semer le doute. Bien qu’on ait fait plus de 80% du travail, aux dires des prélats, le moins de 20% qui reste forme le noyau de ce qui pourrait être l’accord. Raison pour laquelle, un acteur du rassemblement déclarait : « chaque virgule, chaque ligne…qui restent sont très délicats et nous ne n’allons pas nous donner des cadeaux. Ça, il faut le retenir ».
Le tweet du directeur de cabinet adjoint du chef de l’État vient renforcer ce vaste nuage. En fait, Jean-Pierre Kambila a tweeté de cette façon : « Les annonces sur la certitude de signer un accord sous l’égide de la #CENCO participent à la manipulation. Les pourparlers continuent ». C’est pour dire que l’on est loin du bout du tunnel dans ces discussions qui risquent d’aller au-delà du 31 décembre 2016.
#RDC Les annonces sur la certitude de signer un accord sous l’égide de la #CENCO participent de la manipulation. Les pourparlers continuent.
— Jean-Pierre Kambila (@JPKambila) 28 décembre 2016
Côté rassemblement, on menace de se mettre dans les rues en cas d’échec de ces pourparlers. La plateforme sociopolitique que dirige Étienne Tshisekedi accuse la majorité présidentielle de « souffler le chaud et le froid, » de se rétracter sur certains acquis, alors que les négociations sont censées aller de l’avant.
Entre temps, des sources proches du dossier révèlent que Norbert Nkulu Kilombo, Azarias Ruberwa (signataires) et Delly Sesanga, Eve Bazaiba (non signataires) devraient présenter un projet d’accord cette journée de mercredi aux évêques.
Les points de divergences sont :
- Direction du Gouvernement national
- Refonte totale de la CENI
- Gestion des exécutifs provinciaux
- Dossier prisonniers et cessation des poursuites judiciaires contre certains opposants.
KN
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